jeudi 30 avril 2009

Calendrier national

Vendredi 1er mai:
participation à la manifestation interprofessionnelle avec point de rendez-vous pour le cortège unitaire « enseignement supérieur et recherche ».
Pour l’Ile-de-France: Pique-nique (avenue René Coty à partir de 12h30) pour fédérer les universités avant la manifestation.

Dimanche 3 midi – lundi 4 midi mai :
1001e heure de la ronde des obstinés, Paris, Parvis de l'Hôtel de Ville

Semaine du 4 mai:
meeting unitaire des 8 confédérations syndicales pour qu’elles prennent une position ferme sur la question de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur, et plus généralement sur le service public et la loi « mobilité des fonctionnaires ».

Jeudi 7 mai:
manifestations locales

Mercredi 13 mai:
10ème Coordination Nationale des Universités à l’université de Marne-la-Vallée (co-organisée avec l’université de Paris 12)

Mardi 12 mai ou vendredi 15 mai
(mandat donné aux porte-parole pour déterminer une date, avec une préférence pour le 12 mai):
journée nationale de manifestation à Paris et dans 5/6 grandes villes en convergence avec les autres secteurs

Jeudi 14 mai - vendredi 15 mai:
journées d’action: lutter contre la précarité ; aller à la rencontre des écoles, des collèges et des actions ; soutenir les « laboratoires morts »

Jeudi 21- dimanche 24 mai :
Marche obstinée de Chartres à Paris.
Commission d'organisation: Delphine Helle (helle_delphine@gmail.com), Jérôme Chandesris (jerome.chandesris@etu.univ-rouen.fr), Théophile Gaudin (theopile_gaudin@live.fr), Wahby Mtir (06 59 02 87 58)

Jeudi 4 juin:
The Academic Pride

Rappel des motions votées à la 9ème CNU

Motion : « Nous ne tiendrons pas les examens ! »

Face à la situation de blocage actuelle dont le gouvernement porte l’entière responsabilité, et qui a entraîné une suspension des cours depuis trois mois dans la plupart des universités :


  1. Nous refusons d’évaluer les enseignements qui soit n’ont pas été dispensés (dans 30 universités en piquet de grève aucun cours ne s’est tenu au second semestre), ou bien qui ont été dispensés dans des conditions de grève ne permettant pas un accès équitable des étudiants à ces contenus.


  1. Nous appelons les enseignants-chercheurs et le personnel BIATOSS à ne pas organiser les examens et ce jusqu’à satisfaction de nos revendications.



Motion contre les répressions

La Coordination Nationale des Universités condamne toute répression à l’encontre de la communauté universitaire et scientifique dans son ensemble.


Elle appelle à soutenir tous les membres de la communauté universitaire et scientifique qui sont poursuivis dans le cadre du mouvement.


Elle rappelle que la grève est un droit constitutionnel et que les intimidations, les menaces, les insultes et les provocations sont une atteinte grave à ce droit et à la liberté individuelle.


Elle condamne par ailleurs les initiatives des administrations universitaires visant à mettre fin au mouvement : consultation électronique, référendum et vote sans débat


Motion : « Il n'y a qu'une Université, c'est l'Université Publique »

La Coordination Nationale des Universités réunie le 29 avril 2009 en Sorbonne s’insurge de la publication au Journal officiel du 19 avril du décret n°2009-427 du 16 avril 2009 « portant publication de l’accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l'enseignement supérieur »


Ce décret est une nouvelle attaque contre le principe de laïcité.


Il est écrit dans ce décret : « Pour les Universités catholiques, les Facultés ecclésiastiques et les établissements d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : aux grades et diplômes qu’ils délivrent dans les disciplines énumérées dans le protocole additionnel. Une liste des institutions ainsi que des grades et diplômes concernés sera élaborée par la Congrégation pour l'Education catholique, régulièrement tenue à jour et communiquée aux Autorités françaises ».

Cette phrase est purement scandaleuse pour deux raisons de fond :


  • Alors que la DGES, dans une note « informative » impose les noms de domaines et de diplômes aux universités publiques, ce décret laisse les instituts catholiques dicter leur loi au Ministère. Alors que le pilotage bureaucratique n’a jamais été aussi explicite pour le service public, on laisse les mains totalement libres au secteur privé.


  • Depuis 1885, les instituts catholiques ne sont plus des universités. Il n’y a qu'une Université en France et c'est l’Université publique.

mercredi 29 avril 2009

Communiqué final de la IXè Coor Nationale des Universités

Les délégués de la communauté universitaire et de la recherche représentant 64 établissements, réunis le 29 avril 2009 à la Sorbonne pour la neuvième réunion de la Coordination des Universités née le 22 janvier 2009 réaffirment leur solidarité et leur opposition
déterminée aux projets du gouvernement.

Persistant dans son refus de réelles négociations, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a fait passer en force, pendant les vacances de printemps, les décrets sur le statut des enseignants-chercheurs, le CNU et le contrat doctoral unique. Il a d'ores et déjà annoncé qu’il ferait de même pour la réforme de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés. Le ministère s’est même opposé à la demande clairement formulée par la CPU concernant ce dernier point, au mépris des règles qu’il avait lui-même fixées concernant l’évaluation des maquettes par l’AERES. Ce déni des principes démocratiques nous renforce dans notre détermination.

Partout en Europe où ont été mises en place des réformes similaires dans le cadre du processus de Bologne (Italie, Grèce, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Espagne...), ces dernières ont eu pour conséquence, à très court terme, des hausses massives de frais d’inscription, la précarisation des acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche, la disparition d’emplois techniques et administratifs, ainsi qu’une concurrence délétère entre les
individus, les équipes et les établissements.

Nous réaffirmons que la crise actuelle que traversent l’université et la recherche tire son origine du Pacte pour la Recherche, de la loi LRU et de la Révision Générale des Politiques publiques. Pour cette raison, nous restons attachés à la plateforme de revendications dont tous les points sont liés et que nous avons maintes fois rappelée :



- Abrogation de la loi LRU et du pacte pour la Recherche.

- Retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement
des enseignants des premier et second degrés qui menace à très court
terme le système public d'éducation

- Retrait du décret sur le statut des enseignants-chercheurs et le CNU

- Retrait du contrat doctoral unique

- Rétablissement des postes supprimés en 2009, mise en place d’un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires concernant l’ensemble de la communauté universitaire et résorption de la précarité.

- Opposition aux principes de dotation budgétaires (système SYMPA), qui mettent dès à présent en danger les filières technologiques universitaires (IUT, IUP, IUFM, etc...).

- Arrêt du démantèlement des organismes publics de recherche et réaffirmation de leur rôle d'opérateur de recherche

- Opposition aux mesures qui conduisent à la précarisation des étudiants (démantèlement du CROUS, augmentation prévisible des frais d'inscription, etc...)



Nous appelons à continuer la grève, à intensifier le mouvement et à :



- ne faire remonter aucune maquette de master de formation des enseignants actant la réforme actuelle et refuser de les appliquer si elles sont imposées par le ministère

- appeler au refus du vote des compétences élargies par les conseils d’administration des universités

- faire voter par les conseils centraux des motions contre l’application de la modulation de service et refuser le cas échéant les évaluations personnelles prévues dans ce cadre.

- Refuser la mise en place des entretiens professionnels d'évaluation des personnels BIATOSS.

- Mettre un terme aux processus d'externalisation et de précarisation des personnels, notamment BIATOSS.

- Refuser les chaires d'excellence



En défendant les universités et les organismes de recherche, nous ne défendons pas seulement les universitaires mais un idéal démocratique et laïc opposé à celui du gouvernement (droit à la connaissance pour tous, droit de choisir sa filière sans discrimination financière ni territoriale, droit de s’engager dans des études qui n’ont aucune rentabilité immédiate mais qui sont d’une valeur essentielle pour la société, liberté de la recherche et de l’enseignement). Nous refusons
la logique de mise en concurrence des universités et des membres de la communauté universitaire, scientifique et éducative, implicite dans ces décrets, et nous réaffirmons les valeurs de coopération et de solidarité dont la recherche et l'enseignement se nourrissent.



Face à la menace que ce gouvernement fait peser sur ces principes fondateurs, nous appelons l’ensemble de la communauté universitaire, scientifique et éducative, ainsi que tous les citoyens, à défendre ces valeurs sans concession et à les promouvoir.

L’université française doit continuer à être le cadre de la démocratisation du savoir pour la formation de citoyens libres et responsables.

La CNU se félicite de l'unité réalisée dans la rue le 28 avec les collègues de la santé et des convergences à venir le 1er mai avec l'ensemble des secteurs

L'université et la recherche sont en lutte depuis trois mois ; aujourd'hui elles sont plus que jamais en résistance.

IXè CNU suite

Motion sur les exams de la IX CNU
par Sorbonnard, le 29 Avril 2009 à 19:04
Rubrique : Communiqués

Motion : Nous ne tiendrons pas les examens !

Face à la situation de blocage actuelle dont le gouvernement porte
l’entière responsabilité, et qui a entraîné une suspension des cours
depuis trois mois dans la plupart des universités :




1. nous refusons d’évaluer les enseignements qui soit n’ont pas
été dispensés (dans 30 universités en piquet de grève aucun cours ne
s’est tenu au second semestre), ou bien qui ont été dispensés dans
des conditions de grève ne permettant pas un accès équitable des
étudiants à ces contenus.


2.Nous appelons les enseignant-chercheurs et le personnel
BIATOSS à ne pas organiser les examens et ce jusqu’à satisfaction de
nos revendications.

Des nouvelles de la IX ème CNU‏

Pour information à 15h07:

Communiqué de la Coordination Nationale des Universités, 29 avril 2009

Hier, mardi 28 avril 2009, trois mois après les premières manifestations, 20.000 personnes ont encore exprimé dans la rue leur opposition aux réformes du gouvernement qui découlent de la loi LRU et du pacte sur la recherche. Face au mépris, aux déclarations mensongères, aux manœuvres en trompe-l'œil et aux choix délibérés de passage en force, les délégués représentant 64 établissements réunis en Coordination Nationale des Universités le 29 avril 2009 en Sorbonne ont voté la poursuite de la grève dans les universités et les laboratoires.

Le mouvement du monde de l'enseignement supérieur et de la recherche n'est ni minoritaire, ni près de s'arrêter. A ce jour, 49 universités retiennent les notes du premier semestre ; 51 universités sont en grève totale ou partielle ; 44 universités sont bloquées ; 14 universités ont appelé au boycott des jurys de baccalauréat.

La CNU se félicite de la convergence des luttes en cours pour la défense des services publics notamment les services de santé.

La communauté universitaire continue avec force et détermination à s'opposer aux réformes du gouvernement.

Quel avenir pour les universités européennes?

Louvain et Louvain-la-Neuve accueillent aujourd'hui et demain la conférence des 46 ministres de l'Enseignement des pays du processus de Bologne, la dernière du "premier cycle de Bologne", avec pour mission principale d'établir les priorités de l'Espace européen de l'enseignement supérieur (EEES) pour les dix prochaines années.


Le processus de Bologne est né en 1999 à l'initiative de 29 pays européens qui ont défini les grands principes d'harmonisation des systèmes d'enseignement supérieur en Europe, les rendant comparables et compatibles.

Il avait pour objectif de créer, avant 2010, un espace harmonisé pour être concurrentiel au niveau mondial et éviter l'exode des cerveaux d'Europe.

Le processus s'est notamment traduit par l'instauration progressive - non encore complétée dans tous les pays - d'un système de crédits permettant d'évaluer la charge de travail de l'étudiant pour une matière bien définie, d'une structure en trois cycles (baccalauréat en 3 ans, master en 1 ou 2 ans, doctorat), et par le développement de la mobilité étudiante, à travers le programme Erasmus (150.000 étudiants).


Bologne jusqu'en 2020?

La conférence ministérielle de Louvain et Louvain-la-Neuve est donc la dernière du "premier cycle de Bologne", avant un second cycle qui courra jusqu'en 2020. Elle devrait aborder les thèmes de l'accès équitable aux études supérieures, de la formation continue ou de l'employabilité, mais aussi de la recherche et de l'innovation, de la mobilité étudiante, ou du financement public de l'enseignement.

La question des classements d'universités, que d'aucuns considèrent comme l'indice d'une concurrence sans cesse plus poussée au détriment de la dimension sociale de l'enseignement, devrait aussi y être abordée. Les ministres belges y feront part de leur opposition à ces "rankings" universitaire, préférant des paramètres plus larges traduisant la capacité d'amener les jeunes à la connaissance.


Plusieurs pays "hors Bologne" invités au sommet

Le Sommet sera pour la première fois ouvert à des pays "hors Bologne" tels que l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, le Vietnam, le Mexique, etc. qui ont marqué un intérêt pour le système Bologne. Il n'est toutefois pas question d'adhésion, mais bien de dialogue renforcé avec ces pays. International, le Sommet le sera aussi dans sa contestation, de nombreux étudiants craignant une marchandisation de l'enseignement ou une privatisation des universités étant annoncés à Louvain et Louvain-la-Neuve.


Les étudiants dans la rue cet après-midi

Une manifestation nationale d'associations d'étudiants sera par ailleurs organisée aujourd'hui à Bruxelles, à partir de 14 heures sur la petite ceinture. De 8.000 à 10.000 manifestants sont attendus et la rue de la Loi sera entièrement soustraite à la circulation de 14h15 à environ 17h00, a averti la police.Un collectif, "Vague Européenne", a quant à lui prévu d'organiser un "contre-sommet de l'enseignement supérieur", entendant protester contre "la rentabilisation des biens communs". Les autorités louvanistes et néo-louvanistes ont de leur côté annoncé un renfort des forces de sécurité pour prévenir tout débordement.


Rififi belgo-belge

A noter que l'organisation du sommet elle-même, assurée par le Benelux, n'a pas manqué de laisser apparaître certaines tensions. Ainsi, la Communauté française, les Pays-Bas et le Luxembourg ont-ils peu apprécié que l'administration flamande, chargée de la publication des documents officiels, les ait estampillés du seul lion flamand. Des autocollants reprenant les sigles des quatre institutions ont été apposés en dernière minute, solution belgo-belge pour un détail embarrassant d'un sommet international.


Quelques liens:

Quel avenir pour les universités européennes?
RTL Info.be - Bruxelles,Belgium
La question des classements d'universités, que d'aucuns considèrent comme l'indice d'une concurrence sans cesse plus poussée au détriment de la dimension ...


Université. «De mauvais coups portés à la recherche»
Le Télégramme - Brest,France
Malaise et tensions à l'université. Le chercheur LaurentMemery explique les raisons de cette colère. Comme bon nombre de chercheurs, vous êtes hostiles aux ...


Universités - Vers une harmonisation des cursus
France Soir - Paris,France
Photo Sipa/Daniel Duart Aujourd'hui, 46 pays se réunissent en Belgique pour harmoniser les parcours universitaires en Europe. Les représentants de 46 pays ...

La Communauté Universitaire Résiste MajoritairementT !

En cette 13ème semaine de mobilisation dans les universités, plus de 12000 personnels et étudiants des universités et de la recherche ont manifesté ce midi à Paris convergeant avec le cortège des hospitaliers en lutte contre la loi Bachelot. Cette fusion chaleureuse et souhaitée des cortèges a montré leur détermination commune à s’opposer au désengagement de l’Etat, à une gestion managériale des universités, des organismes et des hôpitaux. Au son de «non, la santé et le savoir ne sont pas des marchandises !», les près de 30.000 manifestants ont partagé la même revendication de défense du service public contre les choix et orientations gouvernementaux. Le mouvement dans les universités, exceptionnel tant par sa durée, par son intensité que par son unité s’est poursuivi pendant les congés d’hiver et continue après les vacances de printemps.

Non, le mouvement n’est pas, comme le laisserait entendre le premier ministre, minoritaire ! La colère de la communauté universitaire est majoritaire ! Le choix du gouvernement de jouer le pourrissement ou de passer en force n’a pas entamé la détermination des collègues à exprimer dans la rue, dans les AG, leur exaspération. Le SNESUP dénonce les mesures répressives (intervention de vigiles, fermetures administratives…) prises dans certains établissements. Il condamne les violences qui en découlent. Il exige que les pressions s’exerçant contre le droit de grève de collègues cessent.

Si l’écriture du décret enseignants-chercheurs, publié samedi, a été modifiée sur la question des promotions, des CRCT, des améliorations de débuts de carrières des maîtres de conférences et des carrières des professeurs d’universités, elle laisse entier le risque, par la modulation des services, d’une augmentation généralisée des charges d’enseignement à rémunération constante. La circulaire annoncée par l’entourage de la ministre est l’occasion d’apporter les réponses aux interrogations que le SNESUP a posées à de maintes reprises (CTPU…). L’application de la seule équivalence TD/TP nécessite des créations d’emplois en nombre bien supérieur au nombre d’emplois dont la suppression reste actée pour 2009.

Sur la formation et le recrutement des enseignants, les imprécisions concernant les dispositions transitoires pour 2010 doivent être clarifiées et conduire à un vrai maintien des dispositions actuelles. C’est à cette condition, associée à la réelle volonté de remettre à plat l’ensemble du dispositif, que s’ouvriront les discussions nécessaires pour une tout autre réforme de la formation des enseignants, reconnue par un master, et permettant une élévation du niveau de qualification et une amélioration de la formation.

Le gouvernement prend de lourdes responsabilités quant à la poursuite du mouvement en refusant d’entendre les revendications portées très largement par la communauté universitaire.

Le SNESUP appelle les collègues à poursuivre la mobilisation et à développer la convergence engagée ce jour en faisant du 1er mai un moment exceptionnel tant par son unité que par son ampleur.

Les décrets ou arrêtés parus samedi au Journal Officiel :

- DECRET STATUTAIRE: Décret n° 2009-460 du 23 avril 2009
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020552216&dateTexte=&categorieLien=id

- DECRET CNU: Décret n° 2009-461 du 23 avril 2009
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020552350&dateTexte=&categorieLien=id

- DECRET CLASSEMENT: Décret n° 2009-462 du 23 avril 2009
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020552397&dateTexte=&categorieLien=id

- DECRET CONTRAT DOCTORAL: Décret n° 2009-464 du 23 avril 2009
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020552499&dateTexte=&categorieLien=id

- Arrêté du 19 mars 2009 fixant les taux de promotion
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020552554&dateTexte=&categorieLien=id

mardi 28 avril 2009

Ag des doctorants le 4mai

Nous organisons une nouvelle assemblée générale des doctorants, étudiants de M2 recherche et docteurs non titulaires de l'UPJV le lundi 4 mai à 17h au pôle cathédrale amphi Carré de Malberg, au sous-sol



A l'ordre du jour (à titre indicatif) :

- état de la mobilisation et des actions à l'UPJV et au niveau national
- place des doctorants dans le mouvement, déclaration de la 3ème coordination des M2 recherche, doctorants et docteurs non titulaires du 20 avril à Toulouse
- parution du décret concernant les doctorants contractuels (dit « contrat doctoral unique »)
- problèmes spécifiques aux doctorants de l'UPJV et revendications locales

En espérant vous voir nombreux lundi !

lundi 27 avril 2009

Illustrations



Nouvelles d'ailleurs

Alors que la plupart des cours avaient repris depuis la rentrée de la semaine dernière (grève votée pour les seuls jours de manifestation), depuis ce matin, un groupe d'étudiants de Montpellier III sont en train de bloquer les locaux de l'université.

Une AG des étudiants de notre université, mais aussi des étudiants de la fac de sciences (Montpellier II) a lieu en ce moment même pour reconduire le blocage et demander la validation automatique du semestre.

La situation est un peu confuse pour le moment, nous vous en dirons plus dès que Montpellier-même sera quelle est la situation exacte sur place ...

vendredi 24 avril 2009

Agenda

Merci de m'avoir envoyé le planning :)


Voici le planning durant les vacances:

Dimanche 26/04
Diffusion de tracts au marché à Amiens nord (Pigeonnier)
Dans l'après-midi : diffusion de tracts pendant la réderie de printemps (centre-ville)

Lundi 27/04
18h : barbecue, préparation du contre sommet de Louvain

Mardi 28 - Mercredi 29/04
Contre sommet de Louvain

Pour ceux qui ne vont pas à Louvain Mardi 28, il y a :

- la Manif à Paris:

RDV 9h30 environ devant la gare pour le train de 10h12 (Arrivée a Gare du Nord a 11H20, prendre le RER B jusqu'à St Michel, puis la ligne 10 jusque Jussieu)

PENSEZ AUX BANDEROLES PICARDES pour retrouver les EC PARISIENS à Paris

- Amiens : diffusion de tracts et appel au premier Mai en centre ville. heure à définir.


Mercredi 29/04
Dans l'après-midi : diffusion de tracts dans le centre-ville
21h : réunion du comité de mobilisation, salle des inscriptions du campus

Jeudi 30/04
18h : barbecue, préparation de la manifestation nationale du 1er mai

Vendredi 01/05
Grève générale, manifestation nationale interprofessionnelle
10h: rdv devant la maison de la culture.

Samedi 02/05
17h : réunion du comité de mobilisation, salle des inscriptions du campus

Dimanche 03/05

Diffusion de tracts et marche à Amiens nord
20h : Comité de mobilisation, salle des inscriptions du campus

jeudi 23 avril 2009

Nouvelles d'ailleurs

Situation à Lyon2

Après une semaine de vacances, précédée par deux journées de fermeture administrative, les personnels de Lyon 2 réunis en AG ont voté la poursuite de la grève à l'unanimité moins une voix.

De leur côté, les étudiants ont voté la poursuite du blocage des deux campus à une large majorité.

Le président de l'université a annoncé l'organisation d'une consultation (étendue à tous les personnels et aux étudiants) sur la question du blocage lundi 27.

dimanche 19 avril 2009

Ronde au conseil d'Etat mardi 21 avril‏

Mardi 21 avril - la Ronde Infinie des Obstinés tourne au Conseil d'État.

Le 21 avril, le décret statutaire des enseignants-chercheurs sera examiné par le Conseil d'État. Au beau milieu des vacances, dans la précipitation et le secret qui entoure traditionnellement les
consultations du Conseil d'État, Valérie Pécresse tente de passer en force sur l'un des points majeurs de la mobilisation universitaire.

Pour manifester notre opposition à cette nouvelle manouvre, la Ronde des Obstinés se dédoublera pour tourner simultanément sur la place du Palais-Royal (Paris 1er), devant le Conseil d'État, et sur la place de Grève.

Soyez nombreux à venir ce mardi place de l'Hôtel de Ville à 13h30, pour rejoindre en procession le Conseil d'État et y tourner de 14h à 16h ! Nous retrouverons ensuite le lieu habituel de la ronde, pour la poursuivre obstinément.

CR Ag des Doctorants de l'UPJV

motion adoptée à l'unanimité lors de l'Assemblée générale des doctorants de l'UPJV du 14 avril 2009.



Les doctorants de l’UPJV réunis en assemblée générale ce mardi 14 avril 2009 adhèrent pleinement à la déclaration et aux revendications de la 2ème coordination nationale des doctorants et docteurs non-titulaires retranscrites ci-dessous.
De plus, l’assemblée générale condamne la politique de gestion des deux écoles doctorales de l’UPJV, essentiellement fondée sur des logiques de compétitivité et sur la volonté de satisfaire aux indicateurs de performance (pression à la réduction de la durée des thèses, accroissement des obligations de formations complémentaires inutiles etc.)
Ce faisant elles se montrent aveugles aux conditions réelles de vie, de travail et d’études des doctorants, contribuent à accroître le contrôle qui pèse sur eux et la précarité qu’ils subissent et vont à l’encontre des valeurs constitutives de l’université et de la recherche.
L’assemblée générale dénonce enfin l’absence de réelle représentation des doctorants et le manque de transparence dans l’attribution des allocations de recherche.



Déclaration de la 2nd coordination nationale des doctorant-e-s et docteur-e-s non-titulaires

Depuis plus de huit semaines, les universités et la recherche sont entrées en résistance. La
coordination nationale des doctorant-e-s et docteur-e-s non-titulaires, réunie à Lyon le lundi
30 mars 2009, s’inscrit entièrement dans cette lutte des universités et de la recherche contre
les réformes gouvernementales actuelles et affirme sa solidarité avec les autres acteurs du
mouvement. Elle soutient les motions et revendications adoptées par les différentes coordinations de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La coordination nationale des doctorant-e-s et docteur-e-s non-titulaires refuse la logique de
libéralisation du service public d’enseignement supérieur et de recherche, le pilotage de la
recherche par les intérêts privés, l’industrie et l’Etat, la mise en concurrence de tou-te-s contre
tou-te-s et la généralisation de la précarité. Elle dénonce le processus de Bologne et la stratégie de Lisbonne, et se déclare solidaire des mouvements étrangers en lutte contre ces logiques (Espagne, Italie, etc). Elle s’oppose donc radicalement aux logiques destructrices actuellement à l’oeuvre : l’éducation et la recherche ne sont pas des marchandises.
Cette situation de résistance nous impose une mise entre parenthèses de nos travaux doctoraux, post-doctoraux et d’enseignement. En conséquence, nous nous déclarons doctorant-e-s et docteur-e-s non-titulaires en lutte, et souhaitons faire entendre collectivement notre voix en contribuant à amplifier la mobilisation générale.
Nous exigeons l’abrogation de la LRU et du pacte pour la recherche, le retrait du projet de
décret relatif au statut des enseignement-chercheurs, le retrait du projet dit de « mastérisation
» et le retrait du contrat doctoral dit « unique ». Nous affirmons comme une nécessité absolue
la mise en place d’un véritable processus de réflexion et d’élaboration collectif sur l’avenir
des études doctorales en France, et tout particulièrement la résorption des précarités de cette
condition spécifique, avec tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche
concernées.



POSITION DE PRINCIPE SUR LE DOCTORAT

Le travail de thèse doit s’inscrire dans le cadre d’un service public. Contribuant à l’élargissement des connaissances et au dynamisme de la recherche, le doctorat est une activité professionnelle et une formation.
Une activité professionnelle dans le sens où le doctorat est une activité de production du savoir pour l’ensemble de la société. A ce titre, il ouvre droit à une rémunération via un contrat de travail précisant ses droits et devoirs. De ce fait, il permet également l’accès au système de protection sociale.
Une formation dans le sens où le doctorat constitue le grade le plus élevé des études universitaires. Il est une formation, fruit d’une activité individuelle s’intégrant dans un cadre
collectif de travail. De ce fait le doctorat est une formation qualifiante qui débouche sur un diplôme.
Pour ces raisons, le doctorant est un chercheur en formation producteur de connaissances.
Ainsi, il doit être considéré comme un salarié en formation. Cela implique notamment un
= cadre juridique, une rémunération et une reconnaissance du diplôme dans les conventions
collectives. L’ensemble constitue le statut du doctorant.




TOUT NOUVEAU STATUT DU DOCTORANT DEVRA SATISFAIRE À CES
PRINCIPES, ET AUX EXIGENCES SUIVANTES :

· un contrat de travail de droit public sans période d’essai ;

· la prise en compte du doctorant pour tous les choix le concernant ;

· pas de négociation salariale individuelle et une rémunération égale pour tous ;

· une égalité de droits entre doctorant-e-s français-e et étranger-ère-s ; inclure l’équivalent d’une « charte des thèses contraignante à caractère national », remplaçant les chartes des thèses locales, précisant les droits et devoirs du doctorant-e-s et des encadrants (directeur, unité de recherche, école doctorale, université), et instaurant des voies de recours indépendantes ;

· garantir l’accès à une formation pour tous doctorant-e-s, par un organisme public national de formation à la recherche, et à l’enseignement (type Centre Initiation Enseignement Supérieur).
· Ce statut doit être généralisé à l’ensemble des doctorant-e-s.



CONCERNANT LE FINANCEMENT

· la thèse financée doit être la norme, les thèses non-financées doivent devenir une exception ;

· nous exigeons que soit mis en place de toute urgence (dès 2009) un plan pluriannuel de financement public pour l’ensemble de la recherche avec une augmentation massive de postes statutaires et un plan pluriannuel de financement public des thèses pour augmenter leur taux de financement ;

· le maintien de la possibilité de s’inscrire en thèse sans financement jusqu’à ce que toutes les thèses soient financées dans toutes les filières ;

· la restitution des 225 allocations de recherche pour la rentrée 2009 ;

· l’instauration d’une grille de salaires pour l’ensemble des doctorant-e-s, tous financements confondus, alignée sur la grille d’ingénieur d’études de la fonction publique (PPRS inclus).



CONDITION DES DOCTORANT-E-S NON-FINANCÉ-E-S
· Lorsque cela ne relève pas d’un choix personnel, nous considérons la condition des doctorant-e-s non-financé-e-s comme inacceptable.

· Dans l’immédiat, pour les tous les doctorant-e-s non-financé-e-s, nous exigeons une exonération des frais d’inscriptions et un accès à des conditions matérielles décentes pour mener à bien leurs recherches : bureaux et ordinateurs, accès aux bibliothèques, accès au matériel de recherche, prise en charge des frais de déplacement et d’inscription pour l’accès aux colloques ou pour les enquêtes de terrain, etc.



CONDITION DES DOCTORANT-E-S VACATAIRES

Étant donnée la situation actuelle des vacataires chargés de cours de l’Université, nous
réclamons :

· le paiement mensuel des vacataires chargés de cours

· que la rémunération ne soit pas considérée comme « accessoire » ;

· un traitement identique de tous les chargés de cours, qu’ils aient plus ou moins de 28 ans ;

· la signature d’un véritable contrat en deux exemplaires entre l’Université et le vacataire.

· De plus, aux vues des difficultés des vacataires dans le mouvement actuel dans les universités où il y a eu, où il y a encore, des blocages ainsi que des journées banalisées, nous exigeons le paiement immédiat des vacataires pour les heures de cours qui auraient dû être effectuées lors de ces journées.

· Pour cela, nous appelons les vacataires et l’ensemble du mouvement à mettre la pression sur la présidence de leur université ou institut.

jeudi 16 avril 2009

Nouvelles d'ailleurs

COMMUNIQUE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION de Poitiers

15 avril 2009

L'université de Poitiers, comme la grande majorité des Universités françaises connaît une mobilisation très importante des étudiants et de son personnel depuis maintenant plus de 2 mois.
Le gouvernement en
choisissant la voie du pourrissement face aux contestations met
l'enseignement supérieur dans une situation délicate.
Force est de constater que les réformes ne reçoivent pas l'assentiment
de la communauté universitaire dans son ensemble. Il apparaît alors que seul le retrait du projet de réformes de la formation des enseignants et du projet de décret portant sur le statut des enseignant chercheurs dans leurs formes actuelles permettra une sortie de crise et un retour à une confiance réciproque.
Le conseil d'administration demande solennellement au gouvernement
d'entendre la vive inquiétude de l'ensemble des personnels et des étudiants de l'Université. Il souhaite, une fois les projets actuels retirés, l'ouverture immédiate de réelles négociations avec les instances et organisations représentatives de la communauté universitaire portant non seulement sur ces projets contestés mais aussi sur la recherche, l'emploi et la situation spécifique des personnels biatoss.
De manière générale, le CA insiste sur la nécessité de véritables
concertations préalables à toute nouvelle réforme.


Motion CA de l'université de Reims du 14 avril voté à l?unanimité

L'ensemble des consultations de ces derniers jours montre que la communauté enseignante et étudiante rejette les réformes ministérielles sous leur forme actuelle.
Dès maintenant, le CA décide de refuser tout dispositif de modulation des services. Il décide également de reconduire le dispositif de préparation aux concours de l'enseignement sous sa forme actuelle.
Au bout de 10 semaines, le CA attend toujours que le ministère entende
les attentes de la communauté universitaire. Il exige que la ministre prenne d'urgence les mesures d'apaisement nécessaires, sous la forme d'un retrait clair des décrets, sinon elle prend le risque et la responsabilité de détruire le second semestre universitaire.
Le CA demande aux enseignants et aux étudiants, qu'ils soient grévistes ou non grévistes, dans le cadre des enseignements ou non, de se rencontrer jeudi et vendredi avant les vacances pour définir ensemble une charge de travail qui permette de préserver l'avenir.

mercredi 15 avril 2009

CR AG des personnels de l'UPJV

Environ 60 EC et BIatoss, et quelques étudiants observateurs, en AG ce mercredi 15 avril. Discussion très riche sur les mobilisations, et l'avenir.

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Motion votée par l'AG à l'issue de cette discussion, ce mercredi 15 avril

"Il n'est pas temps pour nous de nous prononcer sur la fin du semestre, car le gouvernement n'a pas retiré ses réformes. Nous continuons la lutte.
Nous rappelons que nous sommes les garants de la transmission des savoirs et
de la délivrance des diplômes.
Nous ne nous laisserons pas déposséder de nos missions. "


- 15 avril après midi : délégation reçue par G Fauré, composée de :
Geneviève Prévost (Sciences), Jérome Hankins (Arts), Claude Carpentier (SHS) et Florence Jamay (droit).


- Refus de participer aux jurys de bac (environ 90 pour l'instant):
contacter MD Porcheron (Mdc Arts) mdporcheron@orange.fr


- Démissions administratives (environ 80 pour l'instant):
contacter F Jamay (Mdc droit) Florence.jamay@u-picardie.fr



Quelques dates à rappeler:
- Manifestation 28 avril : à Paris ou à Louvain, déguisés en Valérie
Pécresse (c'est la Ste Valérie et le processus de Bologne est à l'ordre
du jour du sommet européen de Louvain. ) Départ groupé avec les étudiants.

- 29 avril : Coordination nationale des universités à Paris I - IV.
Déléguées EC Charlotte Coffin (anglais) et Laurence Jourdain (sciences politiques)

- 1er mai :
Manifestations. Cortège universitaire à Amiens

- début mai: AG des personnels UPJV interpoles (date à préciser) et planification des actions de mai.
Réunion intersyndicale de la maternelle à l'université.

vendredi 10 avril 2009

Voyez que ca ne faiblit pas

Succès monstre pour la Nuit des universités à Lyon 2 (8-9 avril 2009)

vendredi 10 avril 2009, par mathieu


"Succès monstre de la Nuit des Universités à Lyon 2 : plus de 2000 personnes y ont participé dans une ambiance très festive, avec un Grand Amphi (450 places) blindé de 19h à 7h du matin pour une trentaine de conférences...

Toute la nuit est déjà "podcastée" et accessible en ligne sur le site de Lyon 2.

Je vous invite notamment à écouter la belle intervention introductive de Bruno Gelas, ancien président de l’université."

Jacques Gerstenkorn Vice-Président de Lyon 2, chargé de la culture

Lire aussi l’article de Libé Lyon rendant compte de la Nuit Blanche.

Nouvelles du Havre

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2391

L’UFR LSH du Havre supprime la session d’examen de Juin au profit d’un contrôle continu, 8 avril 2009

jeudi 9 avril 2009, par Elie


Conseil exceptionnel de l’UFR des Lettres et Sciences Humaines : l’objet de cette réunion était le calendrier des examens. Le conseil a décidé, dans l’état actuel de la situation, d’évaluer les étudiants en contrôle continu intégral, avec au moins une épreuve d’évaluation, et de supprimer la session d’examen de juin. Une motion a également été approuvée. Un compte rendu vous est présenté.

Motion

“Le conseil de l’UFR Lettres et sciences humaines de l’université du Havre réuni le 8 avril 2009 constate qu’après 9 semaines de mobilisation de la communauté universitaire contre la suppression de postes à l’université, la diminution des moyens en application du modèle d’attribution SYMPA, le décret sur le statut des enseignants-chercheurs, la masterisation telle qu’elle est envisagée de la formation aux métiers de l’enseignement et la réforme du statut des doctorants, les réponses du ministère sont dérisoires et montrent une obstination à refuser d’entendre les revendications des universités. Dans ces conditions, le mouvement se poursuit pour obtenir le rétablissement des postes supprimés, le retrait du modèle SYMPA, du projet de statut des enseignants chercheurs et des doctorants, du projet actuel de masterisation des métiers de l’enseignement et l’ouverture immédiate de négociations avec les représentants de la communauté universitaire (syndicats, associations de spécialistes, associations de défense de la recherche et de l’université) en vue de l’adoption d’une nouvelle loi sur l’enseignement supérieur et la recherche. Le conseil considère que les réformes de l’Université et du CNRS menacent l’avenir des formations et de la recherche dans le champ des sciences humaines et sociales, et l’avenir de l’UFR. Le conseil s’associe aux revendications et considère que le ministère porte l’entière responsabilité de la perturbation de l’année universitaire en cours. Une fois les revendications entendues tout sera mis en œuvre pour permettre la validation des diplômes.” 7 voix pour, 4 abstentions

Compte-rendu

“Ce conseil extraordinaire avait pour point principal les conditions de validation du second semestre.

1 Conditions de validation du semestre

Les membres du Conseil ont tout d’abord tenu à préciser qu’aucun étudiant ne doit être pénalisé durant la grève. À ce titre, Pierre Thorez a rappelé que le Conseil d’Administration l’a décidé aussi. Le conseil a décidé que les derniers cours, s’ils devaient être assurés, ne pourraient être faits plus tard que le 13 juin 2009. Les notes devraient être rendues le 22 juin au plus tard. Le conseil a en outre décidé de la suppression des examens : ils seront exceptionnellement remplacés par des contrôles continus.

Voté à l’unanimité.

Concernant la notation proprement dite, l’épreuve dans chaque matière sera laissée au choix de l’enseignant. Une seule note est nécessaire pour l’établissement du contrôle continu. Il pourra dès lors s’agir d’un devoir-maison, dossier, oral, ou DS. Dans tous les cas, le travail ne devra porter que sur les cours effectivement dispensés devant un public suffisant (plus de 25% des étudiants présents), et non sur des cours qui auraient dû être dispensés.

Une session spéciale est prévue pour les étudiants salariés.

Voté à l’unanimité.

2 Jurys

Le conseil a refusé de statuer sur les jurys, car il estime que la rétention de note est un des moyens d’actions ; il ne tient qu’à Mme Pécresse et M. Darcos de faire en sorte que les revendications de la communauté universitaire soit entendue. Il n’y a pas eu de vote.

3 Paiement des heures de cours, déclaration des heures

Le conseil décide d’attendre la décision du CA. Pas de vote.

4 Assemblée de LSH

Le conseil et son directeur organisent une assemblée des personnels enseignants et non-enseignants, ainsi que des étudiants Jeudi 16 avril à 14h. À l’ordre du jour : L’avenir des Lettres et Sciences Humaines, La fin du semestre et les conditions de sa validation.”

Agenda

Mardi 14 avril:
12h: Ag du Campus
13h: Ag des Sciences
+ Action

Mercredi 15 avril
11h Ag EC Fac Arts
12h à 14 h: AG des personnels de l'UPJV, Campus (EC et BIATOSS venez nombreux cette AG est très importante: validation des semestres?)
14h: Ag Etudiants Fac d'Arts
14h-14h30: Action étudiants IUFM (à voir en coordination avec Campus)
18h: Réunion interpôles (campus, sciences, arts, etc) Etudiants en fac de Sciences


Réunion du Collectif de Résistance Sociale (heure à préciser)

Jeudi 16 avril

12h: Ag du Campus
+ actions grignotages après les Ag.

21h: RV Fac de Sciences, Manif nocturne ( bruits et lumières) (retour de la manif en fac de Sciences)



Vendredi 17 avril
14h coordination locale interpôles au Campus
Décoration des facultés, bébécul ?

jeudi 9 avril 2009

CR 2ème AG de la coordination des laboratoires‏

Communiqué de presse

Mardi 7 avril, s'est réunie à Orsay la deuxième coordination nationale des laboratoires en lutte. 210 représentants des laboratoires de différentes régions ont affirmé leur détermination à combattre la politique de destruction du service public de recherche et d'enseignement supérieur que le gouvernement met en place depuis plusieurs années, notamment dans le cadre de la LRU.et du pacte de la recherche

Après un débat passionné, ils ont rappelé qu'ils continuent à exiger :

- la restitution des emplois supprimés, y compris pour les chaires - la définition d'un plan pluriannuel de créations d'emplois,
- l'arrêt du démantèlement des organismes de recherche
- le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs et du projet de contrat doctoral,
- le retrait de l'actuel projet de réforme de la formation des enseignants et des concours, et l'ouverture de négociations pour une tout autre réforme


Ils appellent à des actions fortes et diversifiées pour la défense de l'emploi scientifique et la pérennité des organismes de recherche. Ils affirment qu'en plus de restitution des 130 postes liés à la mise en place des chaires d'excellence ; le gouvernement doit d'une part
- restituer à minima les 900 postes supprimés dans le cadre du budget 2009 et mettre en place un plan pluriannuel de création d'emplois. Il faut en finir avec la précarité et offrir des emplois statutaires aux jeunes scientifiques
- affirmer de façon claire le maintien des EPST dans leur rôle d'opérateur de recherche

Orsay le 7 avril

Bien cordialement,

Serge.

= = = = = =

Motions:

Textes adoptés lors de la 2eme coordination des labos Orsay 7 avril 2009-04-08

Motion d’orientation générale 1 :
La Coordination Nationale des Labos en Lutte, réunie à Orsay le 7 Avril 2009, rappelle qu’elle continue à porter les 4 points unitaires suivants :
- la restitution des emplois supprimés, la définition d’un plan pluriannuel de créations d’emplois,
- l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche
- le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs et du projet de contrat doctoral,
- le retrait de l’actuel projet de réforme de la formation des enseignants et des concours, et l’ouverture de négociations pour une tout autre réforme


Motion d’orientation générale 2 :
La Coordination Nationale des Labos en Lutte appelle les syndicats avec SLR, SLU à ne pas se rendre aux réunions de travail du ministère, si les 2 préalables : sur l’emploi et l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche ne sont pas satisfaits et à exiger que les 8 points ci-dessous soient systématiquement portés à l’ordre du jour des rencontres avec le ministère.
Elle appelle à des actions fortes sur l’emploi et le refus du démantèlement des EPST dès le début du mois de mai.

1. Mise en place d’un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires, notamment pour résorber la précarité. Suppression des chaires. Restitution des 1030 emplois supprimés en 2009.

2. Retrait du projet de décret sur les enseignants chercheurs et du projet de décret sur le contrat doctoral

3. Retrait du projet de réforme actuelle de formation des enseignants et des concours de recrutement

4. Arrêt du démantèlement des organismes et réouverture des discussions sur les contrats Etat-Organismes. L’Etat doit s’engager sur les moyens nécessaires, notamment les postes et les crédits de base, pour chaque contrat. C’est notamment le cas pour le projet actuel de contrat Etat-CNRS. Le contrat Etat-CEMAGREF doit être revu. L’Inserm ne doit pas se transformer en en agence de financement mais rester un EPST de plein exercice. Le projet de consortium de l’agroalimentaire doit être abandonné et retiré de l’ordre du jour du prochain CA de l’INRA.

5. Arrêt du processus de « déUMRisation ». Statut unique des UMR dans le cadre d’un partenariat équilibré entre leurs tutelles scientifiques. Les organismes et les universités doivent être co-opérateurs de recherche pour les unités auxquelles participent leurs personnels. Les UMR doivent être libres de choisir leurs gestionnaires.

6. Évaluation des unités de recherche par les instances scientifiques représentatives existantes (Comité national, etc.) comme le permet la loi.

7. Reversement aux organismes et aux universités au profit du soutien de base des laboratoires et pour la transformation des emplois sur CDD en postes statutaires des financements de l’ANR

8. Un engagement à reprendre les discussions sur la revalorisation des salaires et des carrières, sur des bases indiciaires et statutaires mais non indemnitaires.

Motion pour les occupants :
La Coordination Nationale des Labos en Lutte soutient les actions d’occupation des présidences d’université ou de sièges d’organismes de recherche qui ont été menées et appelle à poursuivre ce genre d’actions tant que le gouvernement n’apportera pas de réponses satisfaisantes à ses revendications.

Motion sur les violences
La Coordination Nationale des Labos en Lutte, réunie à Orsay le 7 Avril 2009, constate avec indignation que les mouvements contre le démantèlement des services publics d’éducation et de recherche se heurtent à des interventions des forces de police dont le caractère parait pour le moins disproportionné. Elle tient à souligner la responsabilité du gouvernement dans l’emploi de ces procédés. Plus globalement, la coordination exprime sa profonde inquiétude devant la dégradation sans précédent de la situation en France sur le plan du respect des droits de
l’homme, récemment constatée par les instances de l’ONU et du Conseil de l’Europe.


Propositions d’action adoptées

ACTIONS INTERNATIONALES
- Remerciements en fin d’article (tous la même) proposition : « nous ne remercions pas notre ministère de tutelle pour son action contre le système de recherche publique et d’enseignement supérieur »
- Modifier sa signature email pour qu’apparaisse un texte contestataire (avec lien vers pétition internationale)
- Ajouter à la signature des articles l’affiliation « université en lutte » qui pourrait ainsi devenir l’Université française la plus visible de Shanghai
- Variante : signer « chercheur du monde »


ACTION GRAND PUBLIC
- Mise en berne spectaculaire de monuments et plaques de rue ayant un lien avec la recherche / l’enseignement supérieur - date ? jour de la prochaine CNLL ?
- « manif de droite » devant les journaux nationaux et régionaux (date à déterminer par le bureau de la CNLL)
- Prendre un shift dans la ronde des obstinés : un jour une université
- Freezings


ACTIONS VIS-A-VIS DES POLITIQUES
- Campagnes d’emails pendant une journée (comme le 30 mars à Pécresse)
- Interpeller les candidats aux élections européennes
- Convoquer les élus régionaux dans les universités, organiser rencontre entre politiques et personnels du secteur
- Ouvrage national a destination du grand public et des politiques
- Occupation des forums Internet gouvernementaux


BLOCAGES ADMINISTRATIFS
- Prolonger et renforcer moratoires ANR et AERES
- Boycott de la dématérialisation du dossier de carrière (SIRHUS) et maintien des dossier papier
- Refus d’envoi des fiches CRAC
- Perturbations coordonnées de la vague A de l’évaluation a commencer par les réunions de lancement (10 avril présidence de l’AERES, 21 Avril à Lyon, 28 a Toulouse, 7 mai a Bordeaux) et la non remise des rapports quadriennaux à l’AERES (remise au Comité national).
- Blocage des bâtiments administratifs : université et délégations CNRS et les sièges des EPST, une journée entière tous ensemble – date fixée par le bureau
- Appeler à ne pas signer les PV de jury de fin d’année dans les universités
- Démission administrative des DU : la CNLL soutient les DU à rester déterminés


ACTION POUR L’EMPLOI SCIENTIFIQUE adopté
- Soutien et actions fortes à chaque fin de contrat de CDD : faire comprendre que c’est pour nous un licenciement – précisions à apporter par le bureau
- Recensement de tous les CDD dans tous les laboratoires : écriture d’un livre noir de la précarité
- Refuser les chaires : les conseils de labos et des universités
- Occuper les lieux de tenue de jury des chaires

mercredi 8 avril 2009

Paris III : le mouvement continue

Des nouvelles de Paris III, où trois AG (!) ont eu lieu hier

-Une AG d'enseignants et enseignants-chercheurs à reconduit largement la grève totale en l'assortissant de la création d'"ateliers" donnant du contenu à la grève (j'avoue avoir oublié la formulation exacte). Par ailleurs, les participants ayant ressenti le besoin de se prononcer sur le blocage (qui est décidé en AG mixte), deux motions ont reccueilli un nombre égal de votes, l'une appelant à la levée du blocage, et l'autre considérant qu'"étant donnée la forte mobilisation de la communauté universitaire, le blocage n'est pas nécessaire".

-Une AG de BIATOSS a appelé à une amplification du mouvement, qui pourrait être plus suivi, et à participer à la journée "bureaux vides" d'aujourd'hui

-L'AG commune (étudiants, enseignants et BIATOSS), qui a rassemblé plus de 1000 personnes (une affluence inédite à Censier) et duré six heures et demie (Š) a voté douze motions et surtout reconduit la grève à une majorité écrasante et le blocage du centre Censier à une très nette majorité (près de 200 voix d'écart).

En résumé : le mouvement continue et prend de l'ampleur.

Bon courage et bonne lutte à tous

CG

la lutte continue...‏

Reprendre les cours sans avoir gagné revient à accepter la défaite.
Chaque jour qui passe met un peu plus en péril le semestre et, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, c'est une perspective que le gouvernement ne peut pas se permettre d'envisager. La com officielle sur ce sujet (chantage aux bons sentiments)montre que le gouvernement veut à tout prix cacher cet aspect des choses. C'est pourquoi il faudrait (dans une opération de contre-com) lui donner une publicité massive.

La rétention des notes (et autres formes de lutte analogues) n'est efficace que si l'action est menée jusqu'au bout : les étudiants ne pourraient pas s'inscrire en 2009-2010. Pour les étudiants c'est la pire des hypothèses : les examens ayant eu lieu, je ne vois pas comment on pourrait leur accorder au dernier moment une validation générale. En
outre, la rétention des notes présente un inconvénient majeur : contrairement à la grève, elle est illégale. La pratiquer, c'est
s'exposer à des sanctions très lourdes. J'ai le vague souvenir d'une action de ce genre qui avait très mal tourné pour les "rétenteurs" : perte des 3 mois de traitement entre le moment où les notes auraient dû être rendues (juin) et celui où elles le furent finalement (septembre)sous la menace d'une mise en examen.

La grève présente le double avantage d'être légale et (dans notre cas)financièrement indolore. Idem pour la démission des charges administratives.

Cela dit, j'expose là des positions de principe qu'il serait ridicule de vouloir maintenir contre la réalité des situations locales. La grève ne peut être maintenue que là où il est possible de la maintenir. L'allure tautologique de cette phrase en confirme l'évidence. Dans une situation comme celle de Nantes (exposée par Natacha), il est inutile de s'obstiner : il faut alors envisager d'autres moyens pour continuer la lutte. Mais la grève - et donc la menace sur le semestre - doit
continuer et s'intensifier partout où c'est possible. C'est l'existence de ces facs jusqu'auboutistes qui permet justement aux autres de passer à des formes d'action différentes et de maintenir le mouvement dans son ensemble. Si les premières cèdent, le mouvement s'effondre sur lui-même.

Je n'ai jamais pensé que la victoire serait rapide. Deux mois de grève, le gouvernement s'en fiche : cela faisait partie de ses prévisions. C'est seulement après cette "mise en bouche" que les choses deviennent sérieuses. La grève a réellement commencé le 20 mars quand elle a dépassé le délai que le gouvernement s'était accordé à lui même (jonction avec la grève du 19). A partir de là, la grève devient gênante. Cela fait donc à peine plus de 15 jours que nous sommes vraiment en grève. Ce n'est évidemment pas le moment de s'arrêter alors que nous commençons à peine!

Dans cette perspective d'une action de très longue durée, j'ai toujours pensé que, là où elle se prolongerait, il faudrait en venir au report des examens en septembre. Comme en 68. Je vous rejoint donc sur ce point. Cela permet de passer le cap des européennes. A ce moment-là, Darcos et Pécresse auront été remplacés. Un nouveau ministre n'est pas tenu par les mesures de son prédécesseur. Si le gouvernement na pas cédé avant, il sera plus facile d'obtenir ce que nous voulons.

Il ne faut jamais dévoiler ses batteries trop tôt. C'est pourquoi les mesures de "validation générale du semestre" me semblent prématurées. Cela affaiblit notre position puisque notre propre chantage au redoublement massif devient moins efficace. Tout en comprenant l'inquiétude grandissante des étudiants, je leur suggère de rester stoïques devant les circonstances. Ils peuvent avoir confiance (ça aide pour rester serein dans la tempête). Aucun de nous ne fera rien qui puisse leur porter un préjudice réel. Si la prolongation du conflit était telle que m^me l'organisation d'une session de septembre devienne improbable, je serais le premier à voter pour la validation du semestre pour tous.

En conclusion : nous avons engagé un mouvement qui ne peut se terminer que par une victoire ou une défaite : toute solution intermédiaire serait une défaite. Si nous sommes vaincus, comme nos collègues du secondaire en 2003, nous nous trouverons pour très longtemps dans la situation qui est la leur aujourd'hui : assommés et incapables de réagir. Voir aussi l'exemple des mineurs britanniques : rayés de la carte des vivants. En revanche, une victoire, même partielle, nous
permettra de poursuivre l'action pendant les mois à venir (sur le mode par exemple de "L'université se réforme elle-même"). De toute façon, en cas de victoire, même partielle, les prochains ministres y réfléchiront à trois fois avant de prendre un quelconque décret d'application de la LRU. En cas de défaite, ils auront les mains libres.

Pedro Cordoba
Université de Paris-Sorbonne

Sarkozy affirme qu'il ne reviendra "jamais" sur l'autonomie des universités

Agence : AFP
Pays : FRA
Catégorie : E
Paru le : 2009-04-07 13:16:55

Sarkozy affirme qu'il ne reviendra "jamais" sur l'autonomie des universités


Nicolas Sarkozy a affirmé mardi dans les Bouches-du-Rhône qu'il ne reviendrait "jamais" sur l'autonomie des universités, alors qu'enseignants et chercheurs protestent depuis plus de deux mois contre certaines dispositions du texte qui l'institue.
"On l'a fait voter, franchement c'est un choix sur lequel je ne reviendrai jamais, je préfère le dire, parce que je crois profondément et en conscience que le choix de l'autonomie est fondamental", a déclaré M. Sarkozy lors d'une table-ronde sur la recherche à Venelles.

"Je veux dire au monde universitaire que leur donner l'autonomie, c'est leur faire confiance (...) c'est mieux que de se retrouver au ministère des Universités pour qu'on vous dise d'un bureau parisien ce qu'on doit faire", a-t-il poursuivi.
Malgré les protestations, le chef de l'Etat a jugé que "les choses progressent" sur ce dossier. Il en a profité pour rendre hommage au "courage" des présidents d'université en relevant qu'ils ne "baignent pas toujours dans un environnement spontanément attiré par la réforme".

Nicolas Sarkozy a également tenu à rassurer la communauté universitaire en affirmant qu'il ne souhaitait "absolument pas qu'on mercantilise l'université, qu'on y installe les entrepreneurs au détriment du service public".
"Mais si on fait des études, c'est pour être bien formé, c'est pour trouver un emploi, c'est pour créer de la richesse, de la valeur ajoutée", a-t-il plaidé, jugeant "fantastique que des étudiants puissent créer des entreprises après être sortis de leurs études".
Pour accélérer la commercialisation des brevets, le président a souhaité que les quatre premières sociétés de valorisation "puissent commencer à travailler" dès le mois de septembre.

Les enseignants et les chercheurs protestent depuis plus de deux mois contre le projet controversé de réforme du statut des enseignants-chercheurs, inclus dans la loi sur l'autonomie des universités, malgré plusieurs récentes modifications consenties par le gouvernement.

8ème CNU

1.Motion générale
UNIVERSITÉ : LE MOUVEMENT CONTINUE

La CNU réunie ce jour à Paris III, réaffirme sa détermination intacte et absolue face au massacre, organisé par le gouvernement, du service public de l’Enseignement et de la Recherche.
Le mouvement durera tant que nous n’aurons pas obtenu le retrait des réformes contestées depuis tant de semaines maintenant. Le gouvernement n’a jusqu’ici répondu que par des simulacres de négociation : face à un tel mépris la CNU appelle à la poursuite de la mobilisation sous toutes ses formes ; grèves, blocages, démissions administratives… pour obtenir satisfaction sur l’ensemble de ses revendications.

En outre, elle attire l’attention solennellement sur un phénomène nouveau et inquiétant : la violence policière contre des manifestants pacifiques est devenue, dans maintes villes de France, l’unique mode de gestion de cette crise. Elle dénonce la multiplication des pressions administratives à l’égard des membres de la Communauté Universitaire et de Recherche.
Elle appelle à la convergence des luttes du privé et du public, à la radicalisation du mouvement, et à la désobéissance civile, notre réponse à la répression politique du mouvement de contestation.
Le gouvernement compte sur les vacances de printemps pour éteindre le mouvement. Mais ce printemps, nous sommes dans la rue, nous y restons.

2. Motion sur la validation du semestre

La CNU soutient les UFR et les IUT qui décideraient la validation automatique du semestre pour les étudiants et l’obtention de la note nécessaire pour s’inscrire dans la formation de leur choix.

3 . Motion sur les violences policières

La CNU vote une motion sur les violences policières. Elle propose la création d’une commission sur cette question et apporte son soutien aux victimes de cette répression.

Nous étudiants, EC et biatoss nous élevons formellement contre la criminalisation de notre mouvement ainsi que les violences policières, de plus en plus nombreuses, qui ont touché ces derniers jours l’ensemble de notre communauté, dans un silence médiatique coupable. Nous appelons la communauté universitaire à une solidarité active avec les victimes de ces exactions. Plus globalement, la CNU s’indigne devant la dégradation sans précédent de la situation de la France sur le plan du respect des droits de la personne, récemment constatée par les instances de l’ONU et du Conseil de l’Europe.

II. ACTIONS
1.Manifestations :
Rappel de la manifestation du mercredi 8 avril (journée nationale de manifestation). Départ : 14h 30 Denfert Rochereau.

La coordination nationale appelle à des manifestations locales et régionales hebdomadairement pendant le mois d’avril.

Mardi 28 avril Sainte Valérie 14 h : Journée nationale de manifestation – associée au contre-sommet de Louvain (envoi de délégués à Louvain par les universités).

Participation massive à la manifestation du 1er mai et souhait d'un cortège « De la Maternelle à l’Université » en ouverture de manifestation.

Journée nationale de manifestations « De la Maternelle à l'Université » : date ouverte entre le 1er mai et le 15 mai – Les porte-parole de la CNU prennent langue avec les syndicats du secteur éducation pour fixer, dans un délai raisonnable, une date commune.

Dates à déterminer :
Manif contre les violences policières dont la thématique serait centrée sur la liberté et droits de l’homme, avec concours des associations concernées. Discussion des porte-parole avec les associations de défense des droits de l’homme.

Universités en marche : organisation d’une marche sur Paris à partir d’un point à préciser (durée 3 jours).

2.Actions concernant l’extension du mouvement et la convergence des luttes
- continuer et favoriser toutes les initiatives permettant de s'adresser aux secteurs primaire et secondaire pour réaliser l'extension de la lutte vers ces secteurs
- en direction des hôpitaux qui sont en buttes aux mêmes attaques que l'université dans le cadre les lois Bachelot ; appel à des actions communes.
- en direction de l'ensemble des services publics
- Cellules de comité de mobilisation vers les entreprises
- Solidarité par bassin d’emploi et organisation d’assemblées citoyennes (convergence luttes de l’Education Nationale et des autres luttes).
- Actions vers les sans papiers
- Actions en direction des professions précaires
-Préparation des Rencontres nationales de l’Education et de la Recherche pour réfléchir à l’avenir du système éducatif et définir une plateforme commune de lutte.


3.propositions d'actions soumises à la CNU, n'ayant pas fait l'objet d'un vote, pour informations et réservoir d'idées...

a) Blocage des concours et examens
Concours des grandes écoles et concours d’enseignement : boycott des épreuves, perturbation et blocage et/ou rétention des notes.
Rétention des notes du second semestre et de la session de rattrapage, tant que satisfaction n’aura pas été obtenue sur la question de la mastérisation des concours. AG Aix-Marseille 1 : ultimatum (au-delà d’une date donnée). Ou donner les examens à tout le monde. Neutralisation du second semestre.
Non tenue des jurys de bac ; faire nommer aux jurys des actifs du mouvement qui donneront leur démission le jour de leur entrée en fonctions (demander à ne pas être nommé). Appel à la grève… VS La bonne action : aller aux jurys et bloquer la décision finale.
Pétition pour demander aux présidents d’universités de ne remonter aucun nom d’enseignant-chercheur afin de bloquer la constitution des jurys de bacs (ce qui dans les petites académies peut réellement nuire).

b) Grèves et démissions
-Journée « Bureau vide » pour la visibilité des BIATOSS.
-Grève tournante (une journée par semaine) et blocage les jours de manifestation et d’action nationale.
-Démission des fonctions administratives ; démission de toutes les instances de l’université et du CNRS qui mettent en œuvre les lois gouvernementales relatives à la LRU avec centralisation de ces démissions. Appel à la démission des membres de l’AERES et de l’ANR.
-Refuser toute heure supplémentaire à la rentrée 2009.

c) Actions coup de poings
-Au mois de mai, « L’UNIVERSITE EST PARTOUT » ; l’Université envahit l’espace public, fait cours partout et 24h/24h (cours publics, sit-in philosophiques – organisation de débats philosophiques, avec un animateur et un tableau noir – débats dans la rue, organisation de discussions et de lectures en ville – lectures collectives, distribution de livres, etc.)
-Hécatombe étudiante : à la lecture des décrets, les participants fuient ou s’effondrent sur la chaussée.
-Action « PQ »… : acheter tous le même produit (Papier toilette) et se présenter à la caisse avec chacun un rouleau à la main. Entasser les produits à l’entrée du supermarché.
-Péages et gares gratuits.
-Blocage des grands axes de circulation (carrefours, ponts, voies importantes) avec distribution de tracts explicatifs
-Mise en place d’une journée de blocage de façon complète d’axes de circulation avec répartition des différents blocages par université (Paris bloqué sur toute une journée)
-Séquestration des présidents d’université favorables à la réforme LRU et demande de la démission de tous les présidents d’université qui soutiennent le ministère.
-Action vers les préfectures et les rectorats. Occupation permanente des rectorats de France. Pas de résistance si la police intervient, mais retour tous les jours.
-Organisation d’une ronde des obstinés nationale ou organiser un tour de France des obstinés.
-Mise en place d’universités populaires
-Démantèlement symbolique de la Cité des Sciences et de l’Industrie (reprise de l’action « Tour Eiffel »).
-Course-relais de la Sorbonne à l’Assemblée nationale avec transmission de nos revendications et remise solennelle.
-Recherche : ne plus permettre l’évaluation automatique en mettant on adresse personnelle et son affiliation sur les publications.
-Grève de la faim
-Appels à la désobéissance civile
-Poursuite du printemps des chaises avec dévissage des tables des tables des amphis

d) Informations et médias
-Elaboration d’un tract national expliquant la similitude des problèmes et appelant à des actions communes (« Ni loi LRU à l’université ni loi Bachelot à l’Hôpital » ou « A l’hôpital, comme à l’université, stop à la suppression des postes)
-Un point sur les actions en cours autour de la violence.
-Rassemblement devant les grands media (ou « ronde autour d’un média ») ; investir le JT de 20 heures pour faire une déclaration
-Envoi quotidiens de fax aux journaux nationaux et régionaux des motions des AG (5 universités par jour)
-Campagne d’affichage nationale
-Faire circuler un mot d’ordre « pas d’examens »
-Opération « FEUILLES DE PAIE » (à envoyer à biatossparis8@gmail.com) : réunir des fiches de paie anonymées avec des infos personnelles ajoutées (« 20 ans de service », « 20 ans de coordination d’un département ») pour diffusion au Ministère, aux élus, à la presse, en version « affiche » pour les manifs.
-distribution de tracts dans les RER (tramways, métro, bus…).
-Pétition contre les violences policières www.snessup.univ-littoral.fr/petition
-Contacts avec la coordination parents/enseignants « école en danger » d’élèves : agnationale.org

e) Élection des porte-paroles.
-Mathieu Bonzom (doctorant) mathieu.bonzom@gmail.com
- Nathalie Vienne-Guerrin (EC) nvienne@club-internet.fr
-Rémi Georgess (Biatoss) rem.georges@gmail.com
- Sarah Hatchuel (EC) shatchuel@noos.fr
-Yvon le Bourhis (biatoss) ducyvon@yahoo.fr
-Manon Tertrain (étudiante) manon.tertrain@gmail.com
-David Berrué (étudiant) davide.berrue@hotmail.fr


Prochaine coordination nationale des universités :
organisation commune Paris I et Paris IV le lundi 27 avril.