mercredi 28 janvier 2009

News Fac d'Arts

Voici les votes qui ont eu lieu dernièrement:

Les enseignants de la Faculté des Arts se prononcent pour:

1-La rétention des notes (avec exceptions pour erasmus et boursiers) et la non tenue des
jurys d'examens.

2-La grève jeudi 29 et la grève à partir de lundi 2 février, jusqu'à l'AG des enseignants
mardi 3 février à 13h.



Concernant le Pole St leu et le Campus, les AG vont avoir lieu ce midi donc nous auront les infos après.

Nouvelles d'ailleurs

Je mets ici des nouvelles que j'ai eu venant de Lille (d'un étudiant en Master de droit mention Sciences-politiques)


voilà quelques infos pour nos différentes facultés:
http://lille.indymedia.org/article14844.html

http://universitedemocratique.blogspot.com/2009/01/lille-2-retention-des-notes.html

http://lille.indymedia.org/article14734.html


Les enseignants chercheurs des trois universités sont unis pour choisir la voie de la rétention des notes, de plus, de nombreux professeurs n'assurent plus leurs cours et envisagent de poursuivre durablement le mouvement...

mardi 27 janvier 2009

Quelques nouvelles...

A la Faculté des Arts, l'assemblée générale réunissant 200 étudiants
et une vingtaine de professeur a voté :
- La grève le Jeudi 29 Janvier à l'unanimité moins 2 abstention et 6 NPPV.
- L'occupation des locaux dans la nuit du mercredi 28 Janvier et pour
la journée du 29 dans le but de préparer la manifestation. (158 Pour,
2 Contre, 20 Abstention, 12 NPPV)


- Le lycée Louis Thuillier est en fermeture administrative, des lycéens occupent les locaux.
- Le lycée Branly est bloqué par l'administration (CPE et Pions) pour éviter que les lycéens ne l'occupent.
- Le lycée Michelis est bloqué.
- Le lycée Luzarches est partiellement bloqué, des lycéens mobilisé sont à l'intérieur mais certains cours ont lieu.
- Une AG était prévue au Lycée Edouard Gand à 14H30 (je n'ai pas les résultats)


- AG au CAMPUS à 12h30 Mercredi 28 Janvier (Amphi à définir, certainement 600)
- AG au Pôle Scientifique à 12h30 Mercredi 28 Janvier (Amphi à définir,
certainement HAUY)



France 3 Picardie parle du mouvement dans le 12/13, Faurré est invité dans Midi Ple, il se dit "totalement solidaire" de notre mouvement enfin sur le statut des enseignants-chercheurs mais pas sur la masterisation.

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c80a_1214part1



Le courrier picard:
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Les-lyceens-se-barricadent

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Barrages-filtrants-a-l-entree-des-lycees

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Universite-le-conseil-d-administration-n-a-pas-pu-se-tenir

dimanche 25 janvier 2009

Etat des mobilisations

*Grève des cours en psycho depuis 1 semaine

*Rétention des notes en maths, eco-gestion, droit science po

*Grève du 26 janvier et grève générale du 29 janvier: psycho, socio, droit sciences po, et de nombreux collègues en maths, sciences éducation, info, eco - gestion, etc

*L'université s'arrête le 2 février: appel à la grève reconductible par la coordination nationale du 22 février rassemblant des délégués de 46 universités.




AGENDA

Lundi 26 :
* Réunion EC au Campus 12h15 salleE019 batiment E, RdC
* CA reporté du vendredi 23, 14h au Campus
* Grève


Mardi 27
* Réunion des EC de Sciences, 12h30, amphi Hauy


Mercredi 28
* AG unitaire a l'initiative des étudiants. Heure et lieu?


Jeudi 29
Grève générale
A Amiens, Rdv 14h MACU (à vérifier???)

Compte-rendu de l'Assemblée Générale de la Coordination Nationale des Universités

Compte-rendu de l'Assemblée Générale de la Coordination Nationale des Universités

Université Paris-I,

Jeudi 22 janvier 2009 (11h00-16h00)


Suite à sa première initiative (Appel du 12 décembre 2008), l'Université Paris-I a fait la proposition d'unifier les mouvements de mobilisation dispersés dans les facultés. L'assemblée générale de cette coordination nationale, qui s'est tenue à la fac d'Arts de Paris-I, représentait 46 universités ainsi que différentes sociétés savantes et la plupart des syndicats de l'enseignement supérieur.

L'événement a été d'emblée apprécié comme "historique", par l'ampleur du mouvement, la rapidité de la mobilisation et l'engagement unitaire des membres de facultés et disciplines partageant désormais la même exaspération : un tel consensus n'avait jamais été atteint.

Après la présentation des organisations syndicales et sociétés savantes affirmant leur soutien à l'opposition aux deux projets de réforme et aux actions à mener par les EC, les points suivants ont été débattus :

L'autonomie de la coordination nationale des universités par rapport aux mobilisations syndicales. Le mouvement initié par les EC dépasse les mobilisations syndicales : sont présents des EC syndiqués et non syndiqués. Il a semblé souhaitable de maintenir cette transversalité et d'éviter de faire apparaître le mouvement comme une revendication corporatiste, quand il est question de défendre non seulement sa profession (ses moyens, ses valeurs et sa liberté d'exercice), mais les principes fondamentaux du service public, de la recherche et de l'enseignement dans les universités. Les syndicats s'impliqueront aux côtés des EC qui gardent la maîtrise du mouvement.

La loi "LRU". Il n'échappe à personne que le projet de réforme du décret 84-431 est la suite logique de la mise en œuvre de la loi LRU, l'une visant l'université, l'autre les universitaires. Le point de vue majoritaire, qui a circonscrit la perspective d'action aux deux réformes en cours, sans extension des revendications (pour le moment du moins), repose sur les motifs suivants :

- Un consensus considérable s'établit sur la base du rejet de ces deux réformes précises. Il n'est pas garanti de pouvoir obtenir un assentiment collectif sur d'autres questions, telles que l'autonomie des universités par exemple.

- Remettre en question une loi dont l'application est aussi avancée (plan Campus, etc.) semble être à ce jour une gageure. Une meilleure perspective consisterait à demander des amendements qui permettraient de "vider de sa substance" la loi LRU. Les attentes sont tournées vers les juristes qui pourraient éclairer sur la faisabilité et les moyens de concrétiser une telle ambition.

Les chercheurs "précaires". Le représentant des chercheurs précaires a souligné que les contractuels et vacataires de la recherche incarnent le futur de notre profession en étant livrés à des engagements ponctuels sur des projets concurrentiels … La proximité et l'articulation des situations respectives des statutaires et non-statutaires est apparue évidente. Sur le terrain de l'action revendicative le message qu'il a adressé a été particulièrement clair : "Si vous nous aidez, nous vous aiderons. Si vous ne nous aidez pas, nous ne vous aiderons pas."

Les médias. Les EC sont conscients que l'action du mouvement ne serait efficace à terme que sur la base de son exposition médiatique la plus large possible. La question a été posée de savoir s'il valait mieux se concerter au préalable avant de laisser les journalistes se saisir des débats en cours (notamment lors de cette première réunion), de les laisser travailler sans intervention particulière, ou bien de préparer plus activement les messages à (faire) transmettre. Il semble essentiel que toute communication à l'endroit des médias permette de dépasser la seule question technique de la modulation des services ou du moins d'en évoquer avant tout les effets pervers sur la mission même de création et transmission du savoir.

Concrètement, la "maîtrise de la communication" dépendra d'une coordination légitimée pour parler au nom du collectif et cette délégation ne pourra pas se mettre en place avant la prochaine assemblée (le 2////// février). D'ici là, les EC sont invités à se manifester dans les médias pour expliquer leur situation et éviter que les journalistes ne s'en tiennent qu'à des versions officielles.

Les objectifs à atteindre : modification ou retrait des projets. Les débats sur les objectifs à atteindre par ce mouvement ont porté sur l'alternative suivante : faut-il demander des amendements aux textes des projets ou bien leur retrait ? Les avis ont convergé vers ce dernier choix :

- La demande de retrait est ainsi motivée : le projet de réforme du statut des EC semble avoir pour horizon le démantèlement du statut de fonctionnaire d'Etat des enseignants-chercheurs et pour effet immédiat de briser des fondamentaux de la profession, notamment le lien spécifique entre enseignement et recherche. Est contesté l'opportunité d'aménagements partiels qui pourraient par exemple modifier le rôle des instances nationales régulatrices consultatives ou décisionnelles (CNU) vis-à-vis des multiples prérogatives qui vont être accordées aux CA et Présidents d'Université (la gestion individualisée des carrières, les critères d'équivalence des activités enseignement/recherche/administration, etc.). Il ne saurait désormais être question de négocier des amendements. Le principe de la modulation des services, notamment, est, dans son principe, rejeté (dans le meilleur des cas, la modulation aurait pu servir à libérer du temps pour la recherche, et non le contraire).

- Concernant plus spécifiquement le projet de "mastérisation" : tant les contenus de cette réforme que le cadre de préparation des maquettes (les délais…) s'avèrent inacceptables. Le refus de remettre les projets pédagogiques a été acté et le constat a été fait qu'il reste actuellement au pouvoir des facultés et universités de s'opposer directement par vote à la "remontée" des maquettes et donc d'influer concrètement en amont sur cette réforme.

L'organisation future du mouvement. La question de la nécessité de désigner de représentants du mouvement national a opposé deux points de vue :

- Le premier avis insiste sur les nécessités organisationnelles d'un tel mouvement qu'il semble impossible de faire avancer sans qu'une coordination ne prenne en charge légitimement, matériellement et administrativement, les initiatives de ce mouvement national, à commencer par l'énorme travail de préparation des réunions, etc.

- L'autre position a souligné le risque encouru par la désignation immédiate de représentants : Tel délégué mandaté comme interlocuteur pourrait accepter quelques aménagements "cosmétiques" qui pourraient disloquer la cohésion de l'ensemble (Le ministère a déjà lancé des invitations notamment du côté de représentants étudiants et l'on peut craindre beaucoup de tentatives de séduction).

Cette question sera reprise lors de la prochaine AG.

Le reste du débat a porté sur les contenus et termes des motions à voter. Les votes se sont déroulés en deux temps : un premier vote par la totalité des présents et un second par les délégués des universités (deux maximum par université). Les motions votées sont :

Motion n°1 : La coordination nationale réunissant ce jeudi 22 janvier 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories, notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppression d’emplois, exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche, et soutient les mobilisations en cours.

Elle déclare que si le ministère ne retire pas, sans préalable :

1) le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs

2) la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré

L’université française se mettra en grève totale, reconductible et illimitée :

le 2 février 2009 l’université s’arrête.



Motion n°2 : La coordination nationale a également voté l’appel immédiat à la rétention des notes, la non transmission des maquettes de formation des enseignants du premier et du second cycle et le soutien aux mouvements de grève qui ont déjà commencé ainsi que l’appel au renforcement de la mobilisation dans tous les établissements.




Points particuliers :

Date de l'échéance posée : Certains EC avaient proposé la date du 26 janvier pour marquer le début du mouvement national d'arrêt complet du travail, insistant sur le fait que certains instituts et facultés se trouvent déjà en grève. La majorité a fait valoir qu'il fallait laisser au moins une semaine au ministère pour faire son choix et manifester sa position. Du fait que les débuts de semestre sont assez dispersés, de mi-janvier à mi-février, le 2 février a été considéré comme date "moyenne" d'échéance, avec l'avantage de prolonger immédiatement la journée de grève du 29 janvier.


Journée de mobilisation nationale du 29 janvier : L'appel à participer à la journée de grève nationale a paru suffisamment évident pour ne pas devoir l'expliciter dans le texte de la motion. Certains collègues auraient souhaité prendre ce jour comme date d'échéance, mais un décalage au 2 février permettra de rendre plus "lisible" l'action des universitaires parmi la multiplicité des revendications pour la journée du 29 janvier.

Le soutien des mobilisations en cours : Jusqu'au lundi 2, les universitaires doivent s'organiser, dynamiser le plus massivement possible et soutenir les grèves déjà en cours. En outre, il est souhaitable qu'un lien puisse être établi avec les organismes de recherche, notamment le CNRS.

Il est notamment nécessaire de soumettre au vote des AG (inter-)facultaires les motions de la coordination nationale.


La prochaine Assemblée Générale se tiendra le 2 février (14h00) à Paris-IV (Amphi Descartes).


Les membres de l'Université de Picardie présents à cette assemblée étaient : Cécile Chaisnais (Droit), Delphine Cocteau-Senn (Droit), Marie-Odile Godard (Psychologie), Laurence Jourdain (Sciences Politiques), Nathalie Oria (Sciences de l'Education), Laurence Proteau (Sciences de l'Education), et Philippe Spoljar (Psychologie).

Compte-rendu : Philippe Spoljar (mandaté lors de l'AG inter-facultaire du 20 janvier pour représenter l'UPJV à la réunion de la coordination nationale du 22 janvier 2009), relu par Delphine Cocteau-Senn, Laurence Proteau et Marie-Odile Godard.

Communiqué de la section du SNESup - UPJV

Communiqué de la section du SNESup - UPJV à la suite du report du CA du 23/01/2009


Le report du dernier conseil d'administration de l'UPJV, qui devait se tenir le vendredi 23 janvier 2009, est le résultat direct de la politique menée par l'équipe présidentielle de l'UPJV et, en arrière-plan, de l'ensemble des réformes qui déstructurent actuellement le monde universitaire.

Après avoir adopté une procédure expéditive et anti-démocratique, sans aucune concertation large avec les organisations syndicales et l'ensemble des composantes de l'établissement, cela afin de s'assurer de la "remontée" rapide des maquettes de masters enseignement, la présidence "tournant le dos" à son engagement premier qui lui avait valu "notre soutien", a tenté d'obtenir à l'arraché l'accord de la majorité des conseils sur ce sujet pour pouvoir faire figure de "bon élève" face au ministère. Cette volonté a de quoi surprendre, au moment où de très nombreuses universités, parmi les plus prestigieuses, ont décidé de suspendre la "remontée" des maquettes.

Cette volonté de passer en force malgré les très nombreuses alertes, protestations, motions et critiques émanant de très larges pans de la communauté de l'UPJV est seule responsable des débordements et des tensions qui ont conduit vendredi au report du CA.

Nous déplorons que l'interruption du CA du vendredi se soit soldé par des dommages physiques accidentels et nous souhaitons un prompt rétablissement aux personnes blessées. Mais nous condamnons aussi l'utilisation qui est faite par la direction de l'université du personnel administratif et du personnel IATOS pour des fonctions de maintien de l'ordre qui ne relèvent pas de ses attributions.

Nous demandons à nouveau instamment la tenue d'un congrès des trois conseils et un moratoire de la présidence sur toute décision relative à la remontée des maquettes de master. Un temps doit être laissé à la concertation et au dialogue démocratiques, et la vie à l'UPJV doit retrouver toute sa sérénité. Les méthodes de direction autoritaires et le suivisme des réformes régressives conduisent l'UPJV à la catastrophe. Il est urgent de réagir.


Le Bureau de la section Snesup/Upjv

Violence policière contre les lycéens

Compte rendu de l'action des lycéens menéé au rectorat d'Amiens.


Après les évènements d'aujourd'hui, je pense qu'un petit point de vue lycéen n'est pas de tout refus, ayant était en première ligne contre les forces de l'ordre.

Oui, il y a effectivement eu un rapport de force entre lycéens ( une cinquantaine ) et agents de la police nationale ( quinzaine ) devant le rectorat.

Une délégation lycéenne de 5 personnes s'est présenté aux alentours de 09h45 au rectorat pour obtenir un rendez-vous avez la rectrice, à l'entrée du rectorat, une sorte de vigile qui surveillait la porte nous a empêché d'entré et a demandé à ce qu'une personne entre à la fois. Nous avons donc attendu notre ami à l'extérieur, pendant ce temps un cordon de policier s'est déployé devant le rectorat alors que nous n'étions que 4 lycéens devant le rectorat et nous ont demandé de ne pas stationner devant le bâtiment.
Un groupe d'une cinquantaine de lycéen est arrivé vers 10h devant le rectorat. Nous sommes donc restés devant le rectorat puis nous nous sommes présentés devant les agents en équipement ( casque + bouclier + matraque + bombe lacrymogène + "armure" ).

Un premier incident à eu lieu vers 10h30 où plusieurs lycéens se sont heurtés au bouclier, les deux cotés se sont calmés et chacun des groupes s'est réunis de son coté.

Ensuite, un cortège de lycéen s'est reformé devant les policiers 11H15 ( qui avaient à ce moment là sortis les grenades lacrymogène du camion ), les personnes étant devant étaient simplement pacifistes, nous nous tenions par la taille face au bouclier.
Il faut préciser que nous n'étions pas devant le rectorat avec l'intention de casser, ni d'utiliser quelconque violence. Les agents donnaient des coups de bouclier provocateur aux personnes se trouvant à l'avant.

A un moment, les lycéens se sont fait chargé par les forces de l'ordre, qui ont été rapidement submergés et coincés contre les vitres du rectorat. C'est à ce moment que le chef de l'unité a donné l'ordre d'utiliser la bombe lacrymogène contre les manifestants SANS AUCUNES SOMMATIONS. La foule s'est vite dispersée, les lycéens gravement touchés par le gaz ont rapidement reculé et les agents tombés se sont relevés difficilement. Il faut encore préciser, qu'aucun coup n'a été porté à l'égare des policiers mais qu'à l'inverse eux n'ont pas hésité à utiliser matraque et coup de poing-pied.

Le fait le plus choquant de cette matinée a été qu'un élève de seconde au lycée Louis Thuillier, se trouvant à terre, s'est fait frapper par 4 agents de l'ordre ( vidéo à l'appuie ) qui n'y ont pas été de mains morte, il ne faut pas avoir peur de le dire.

Suite à cette altercation violente, 5 lycéens ont été interpelés et envoyés au commissariat ou le cortège lycéen s'est ensuite rendu. Ces lycéens sont tous sortis dans l'aprés midi.




Voici la vidéo passée au journal de France 3 Picardie vendredi 23 janvier à 19h00 :

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c80a_1920&video_number=2

http://www.dailymotion.com/video/x84ir7_amiens-23012009-lycens-violences-po_news

Communiqué de presse

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 23 JANVIER 2009
Des Étudiants et Enseignants-Chercheurs bloquant le conseil
d'Administration de l'Université de Picardie Jules Vernes

Devant l'absence totale de démocratie interne à l'UPJV, un groupe de
80 étudiants et d'enseignants-chercheurs a décidé, suite à l'assemblée
générale du mercredi 21 janvier, de se faire entendre dans les
conseils de l'université qui s'apprêtaient à transmettre au ministère
les maquettes d'organisation des nouveaux masters, contre l'avis de la
communauté universitaire.

En effet, la majorité des facultés qui s'oppose à cette réforme a voté
la non remontée des maquettes. Les concepteurs même de ces dernières
les déclarent insatisfaisantes. Rappelons que cette réforme voulue par
le gouvernement a entre autre pour inconvénient de supprimer un an de
rémunération dans la formation des enseignants.

Il y a un mois, le Conseil Scientifique (CS) et le Conseil Etudiant et
de la Vie Universitaire (CEVU) ont également voté la non remonté des
maquettes d'enseignement. De manière contradictoire, ils ont voté
leurs transmissions aujourd'hui.

La question soulevée est celle du pouvoir exorbitant donné au
président par la LRU qui lui permet de décider de l'avenir de l'UPJV
en comité restreint contre l'avoir de la communauté universitaire. Les
étudiants et enseignants-chercheurs ont donc les mains liées face à
leur avenir. En dépit des efforts entrepris pour lutter contre ces
réformes, au niveau local et national, leur voix n'est pas entendue ce
qui les contraint à recourir aux dernières formes d'actions possibles.
La délégation a tenté de se faire entendre par le CA au cours duquel
devait être décidé la remontée des maquettes au ministère.

Compte rendu de l'action au CA

Le CA de l'UPJV, qui devait se tenir à 15 heures ce vendredi 23 janvier, a été suspendu. Des manifestants étudiants et enseignants avaient envahi la salle à la fin du CS. Les négociations avec l'équipe présidentielle n'ont pas permis de trouver une solution pour que le CA, après avoir entendu une délégation de manifestants, puisse délibérer à huis clos.

Une bousculade a eu lieu au moment où la salle a été investie par les manifestants. Dans l'après-midi, Daniel Couapel n'était toujours pas rétabli d'un coup reçu. Je n'en sais pas plus, mais la présidence communiquera sans doute sur cet incident très fâcheux.

Le CA n'a donc pu délibérer, mais le Président Fauré a indiqué que, fort du mandat voté par le CA du 12 décembre dernier, il enverrai les maquettes de mastérisation au ministère dans les délais, d'autant qu'elles avaient été validées par le CEVU et le CS ; une délibération du CA ne serait plus nécessaire sur ce sujet. Inutile de dire que ce dernier point en laisse perplexe plus d'un.

Pascal Montaubin, membre du CA de l'UPJV.