lundi 23 mars 2009

Accueil Darcos

Vous allez voir comment nous avons été reçu ce matin alors que nous attendions pacifiquement la venue de Mr Darcos à CitéVision rue Saint Fuscien. (en bas de l'article)



La nouvelle fait la une sur france bleu, on peut écouter sur le net
et revoir les images du journal de france 3 de ce midi.

France 3: http://info.francetelevisions.fr/?id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_REGIONALES_PICARDIE_1920

Frace bleu: http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=37338a19919ce9eab5f0d0d193e4fb79&ca2f5e3e259b34c53eb9040212670b8d_info_mode=item&ca2f5e3e259b34c53eb9040212670b8d_info_index=0

Le courrier picard diffusera l'article demain dès que je l'ai je mets le lien.

Nous n'avons pas pu nous exprimer du tout puisque à peine arrivés, on nous a demandé de rester sur le trottoir et de ne pas bloquer la rue. nous l'avons fait. mais les crs ont commencé à charger directement. nous nous sommes regroupés, assis par terre et les violences ont commencé... bref voila où en est le droit de manifester, de s'exprimer, de s'opposer....


Et voici le communiqué qui a été diffusé aux médias:

"Nous lycéens, étudiants, enseignants-chercheurs et parents d'élèves mobilisés, étions réunis le 23 mars 2009 au 83 rue saint-fuscien à Amiens où se rendait monsieur le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, afin de contester une nouvelle fois, de manière pacifique, les réformes de l'éducation de la maternelle à l'université. à cette occasion, nous avons refusé d'envoyé la délégation initialement prévue pour discuter avec monsieur le ministre.

En effet, dès l'arrivée des manifestants sur le trottoir du 83, les Compagnies Républicaines de Sécurité ont reçu l'ordre de nous repousser par tous les moyens.

Ainsi, nous avons estimé que les conditions nécessaires à un dialogue serein n'étaient pas remplies suite à l'intervention violente (matraquage, coups, charges...) des forces de l'ordre, ayant causée des blessures constatées par les pompiers, sur les manifestants présents.

Nous déplorons cette nouvelle provocation de surcroît d'une violence disproportionnée marquant le climat de violence sociale actuel, ainsi que le mépris des dirigeants. pour cela nous avons exigé des excuses publiques que nous attendons...."

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