mardi 31 mars 2009

Action au Rectorat Mardi 31 Mars

Voici le lien vers Fr3 concernant le Rectorat cartonné de tôt ce matin:


http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c80a_1214part1

lundi 30 mars 2009

CR Présidence occupée Lundi 30 Mars

http://img135.imageshack.us/img135/280/unecourrierpicardde5edi.jpg

Les étudiants et des enseignants et des Biatoss ont souhaité interroger le président pour connaitre ses positions sur les réformes en cours.

La présidence étant inaccessible en raison des "gardiens" placés à l'entrée, les étudiants ont occupé la présidence.


http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Universite-le-president-somme-de-s-expliquer


Nous avons attendu le président plus d'une heure trente avant que celui-ci décide de s'exprimer.

Tout c'est passé dans le calme. On posait les questions et le président répondait. Les questions réponses ont duré jusqu'à un peu plus de dix-sept heures.

La président a donné sa position sur plusieurs points:

- pas de remontée de maquettes (Darcos ayant reporté la masterisation)

- pas d'application de la modulation des services pour les EC à l'UPJV


Il ne soutient pas le mouvement.

Il a ignoré toutes les questions lui demandant de se prononcer pour ou contre les réformes. Néanmoins, il a dit qu'il ne manifesterait pas aux côtés des personnes mobilisées jeudi.

Il condamne les blocages et les formes de mobilisation actuelles

Il maintient le vote electronique sans débat préalable. Ce vote aura pour question: pour ou contre le blocage.

CR différentes AG

Pole Cathédrale:
AG Mardi 31 Mars 11h30
Amphi 400


Arts:

bloquée
jusque prochaine AG Lundi 6avril 12h


CR AG des professeurs:
Voici le compte rendu de l’A.G. des enseignants de la Faculté, tenue le 30 mars 2009.
Ont été votés à l’unanimité :
-La reconduction de la grève jusqu’à la prochaine A.G. du lundi 6 avril.
-La demande de démission collective de nos responsabilités administratives (et de refus de se porter candidats à toute fonction administrative dans le contexte de la crise actuelle).
-Le refus collectif de présider les jurys du baccalauréat.
L’A.G. décide, toujours à l’unanimité, d’inscrire à l’ordre du jour de la réunion du 6 avril les questions de l’évaluation et du règlement de la situation spécifique des chargés de cours.



Campus:
bloqué
jusque prochaine AG Mercredi 1er Avril 10h


Sciences:
bloquée
jusque prochaine AG Mercredi 1er Avril 14h

vendredi 27 mars 2009

Violences sur le Campus de Grenoble

Bonjour,

Je tiens à vous faire part des évènements qui se sont déroulés mercredi matin sur le site de l'université Pierre Mendès-France qui me semblent extrêmement graves. Ce récit s'appuie sur le témoignage de plusieurs étudiants présents, plus ou moins actifs dans les actions menées localement.


Suite à une décision de l'assemblée générale inter-universitaire, le blocage de la galerie des amphithéâtres de l'université est mise en oeuvre lundi dernier et reconduit mardi. Face à cette situation, la présidence de l'université décide de fermer administrativement les locaux. Mardi soir, la présidence durcit sa position : elle envoie un courriel à l'ensemble des étudiants les invitant à reprendre le chemin des cours invoquant les menaces que fait peser le blocage sur le bon déroulement des activités pédagogiques. Mercredi matin, des étudiants mobilisés constituent un piquet de grève devant les entrées. Sous le regard de l'administration représentée par son Président et des membres du conseil d'administration, une dizaine de vigiles d'une société privée aidée par quelques étudiants souhaitant faire le coup de poing contre les étudiants "bloqueurs" dégagent par la force l'entrée de la galerie des amphis. Au final, sont à déplorer quelques blessés légers (pommette et arcades ouvertes). A la suite de ces affrontements, les enseignants reprennent les cours comme si de rien n'était.

Si le blocage est une pratique qui peut être interrogée et discutée, il me semble que l'attitude des autorités universitaires est irresponsable. Je dénonce cette stratégie qui consiste à renforcer un climat de tension (à noter tout de même que lundi et mardi, si des échanges vifs ont pu se manifester sur l'opportunité de bloquer ou pas les bâtiments, ils sont demeurés non violents et respectueux). En effet, en incitant les étudiants à se rendre sur le site de l'université (en brandissant le bâton de la sanction pédagogique) alors même que l'accès aux bâtiments n'était pas assurée, ils ne pouvaient pas ignorer (l'ont-ils même provoqué? cf. infra tract diffusé sur le campus) qu'une opposition frontale et physique allait se manifester. Il est également choquant qu'une université - au nom de Pierre Mendès-France - ait recours à la force, qui plus est via les services de vigiles, pour déloger des étudiants bloqueurs mais des étudiants avant tout, ces mêmes vigiles qui sont encore, à ce jour, présents, sur le site de l'université (passant leur temps à "rouler des mécaniques" et à reluquer les étudiantes).

Audrey Vézian




ETUDIANTS DE L'UPMF

Vous avez assisté hier à un affrontement entre les étudiants mobilisés et les forces de sécurité employées par l'administration de l'UPMF. Cette situation a été voulue. La présidence vous a convoqué à 8h pour venir en cours sachant pertinemment qu'il y avait risque de conflit, l'AG InterU de mardi ayant reconduit l'action de blocage des bâtiments. La stratégie de l'administration est claire. Elle pense pouvoir vous utiliser et vous rallier à la poignée d'étudiants recherchant uniquement l'affrontement physique. Cette stratégie est parfaitement illustrée par les propres mots du doyen de la faculté de droit M. Bernard pour qui « le déblocage cette année se fera à l'issue d'un affrontement étudiants contre étudiants. » prenant soin de préciser que « si vous voulez avoir votre année... » (entendu hier matin par une étudiante présente). Cela constitue un chantage dangereux, odieux et inconscient. Ne vous laissez pas manipuler par l'administration qui reproduit le même schéma que l'année dernière : faire taire les étudiants en lutte par la violence que ce soit par les CRS (comme lors de la contestation anti LRU) ou par les vigiles privés. Nous vous invitons donc à ne plus suivre les directives de cette administration qui vous méprise et vous met en danger. Rejoignez nous lors des prochaines AG InterUniversitaires où nous pourrons ensemble décider de la suite du mouvement.

Prochaine AG mardi 31 mars 12h30 Amphi Weil

Les étudiants en lutte

Prochaines AG

Pole Cathédrale:
une Assemblée Générale se tiendra au Pôle Cathédrale, mardi 31 mars, à 11h, Amphi 4OO, sous réserve de l'accord de la présidence.

Arts:
Lundi 30 Mars 12h

Sciences:
Lundi 30 Mars 12h15 Amphi Lavoisier (merci également aux deux personnes qui m'ont donné l'info)

Campus:
Lundi 30 Mars 12h
(merci aux deux personnes qui m'ont donné l'infos :) )

Amiens : Les révoltés ont la Parole

Amiens : Les révoltés ont la Parole


http://www.dailymotion.com/user/JTJV/video/x8skz7_amiens-les-revoltes-ont-la-parole_news

Grève dans les Parkings à Amiens, Mobilisation des Hospitaliers contre la Loi Bachelot ou simple citoyen en colère, autant de révoltés que l'on n'entend pas

En marge de la manifestation du 5 mars regroupant les Hospitaliers opposés à la loi Bachelot et les étudiants et Enseignants chercheurs mobilisés contre la loi LRU, des étudiants de la faculté des Arts ont recueillis la parole de manifestants, de grévistes ou de badaud croisés sur le chemin de la manifestation.

jeudi 26 mars 2009

Lettre à V.Pécresse

Bonjour,

en soutien aux professeurs, accusés de mettre notre semestre
en danger, les étudiants bisontins (de Besançon) adressent une
lettre à la ministre que l'on peut signer en ligne à cette adresse :

http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=4bae28f10d027e63b83aa973d0470d09

et dont voici le texte :

Madame la Ministre,

Vos réformes sont dénoncées par toute la communauté universitaire comme inacceptables et dangereuses. Clairement, se profile derrière elles un projet de société injuste basé sur le seul culte du profit. Nous ne voulons pas de cet avenir là. Nous savons parfaitement qu'il est possible de faire autrement.
Nous soutenons totalement nos professeurs dans la poursuite du mouvement en cours, malgré la menace que votre refus de dialogue fait peser sur notre semestre. Nous préférerions étudier, mais tant que vous serez sourde à nos revendications nous resterons unis et mobilisés.

Recevez, Madame la Ministre, l'expression de notre détermination à préserver une éducation publique et de qualité.

Les étudiants :

Merci de relayer l'information pour recueillir de nombreuses signatures.

Ce soir, la Sorbonne est libre...

Ce soir, la Sorbonne est libre...
Ce soir, 26 mars 2009, la Sorbonne est libre. La Sorbonne, libérée par ceux à qui elle appartient depuis toujours, par ceux qui sont l’université, enseignants, chercheurs, BIATOSS, étudiants, affirme son indépendance à l’égard de toutes les pressions, du pouvoir politique, des forces de l’argent, de tous les contrôles, de toutes les répressions. Ici, depuis cette salle consacrée à la mémoire de l’historien Marc Bloch, nous lançons un appel à la résistance, contre tous ceux qui veulent enfermer l’enseignement supérieur et la recherche dans le carcan du profit à courte vue et de la logique marchande, contre des projets gouvernementaux qui dénaturent nos métiers, qui dévoient nos missions, qui compromettent l’avenir de toute une génération.

Solidaires avec nos collègues en désobéissance de l’enseignement primaire, avec les lycéens et professeurs qui refusent les suppressions de postes dans l’enseignement secondaire, avec les chercheurs qui occupent en ce moment la direction du CNRS, avec tous nos collègues en lutte dans les IUT, dans les IUFM, dans les universités de France et d’Europe, nous affirmons que, de la maternelle à l’université, la production et la transmission du savoir constituent le bien le plus précieux d’une société, parce qu’ils sont gages d’avenir.

La Sorbonne doit être ouverte à toute la communauté universitaire et le Rectorat, comme la police, qui menacent le libre accès au Savoir et les libertés fondamentales, doivent s’en aller. Nous sommes pacifiques, nous sommes déterminés, nous resterons dans ces bâtiments où nous sommes chez nous, nous invitons tous les universitaires à nous y rejoindre pour en faire ce que la Sorbonne doit être : un lieu de liberté et de dialogue.


Les Occupants de la Sorbonne

Paris, le 26 Mars 2009

JTJV, Fac des Arts Episode 2

Voici le nouvel épisode du JTJV en ligne pour votre plus grand plaisir.

mercredi 25 mars 2009

CR 7ème Coordination Nationale des Universités

7ème Coordination Nationale des Universités


Communiqué du matin

Alors que depuis 2 mois, l’université et la recherche sont en grève, le gouvernement n’a réagi que par le mépris, les manoeuvres et la répression. Il n’a donné satisfaction à aucune de nos revendications, faisant de l’enseignement supérieur et de la recherche un des laboratoires de sa
politique destructrice de l’éducation nationale et de la fonction publique.

La CNU prend à témoin l’opinion publique de l’attitude du gouvernement et de son refus d’offrir les conditions nécessaires à l’ouverture de réelles discussions. Valérie Pécresse a une nouvelle fois montré son mépris ce matin sur France 2 en sommant les universitaires d’organiser le rattrapage des cours. Cette surdité fait ainsi porter l’entière responsabilité de la radicalisation
du mouvement sur le gouvernement.
Nous ne demandons pas à Valérie Pécresse et à Xavier Darcos de reculer mais d’avancer en retirant leurs projets.

Tous dans la rue les 24 et 26 mars !


Communiqué du soir

Réunie à Strasbourg ce lundi 23 mars 2009, la Coordination Nationale des Universités tient à rappeler les conditions incontournables pour sortir de la crise qui secoue depuis de longs mois le monde universitaire : le retrait du décret statutaire, le retrait du décret sur la mastérisation, le retrait du contrat doctoral unique, l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche ainsi
que des engagements clairs en matière d’emploi statutaire. Elle invite toutes les organisations syndicales à se montrer intransigeantes sur ces points qui sont indissociables, à ne pas se satisfaire de promesses et de demi-mesures, à n’accepter aucune négociation partielle. Leur crédibilité serait gravement compromise pour le futur s’ils devaient déroger à cette règle.
Les véritables finalités des réformes et de l’orientation générale de la politique éducative, universitaire et de recherche suivie depuis 2006/2007, sont à présent connues de tous.

Il s’agit :

- de la dégradation programmée des contenus disciplinaires, de la culture générale et des humanités ;
- de la destruction de la fonction publique d’Etat dans l’enseignement, par l’extension du recours à l’emploi précaire et par la déconcentration locale du recrutement et de la gestion des carrières, desquelles résulteraient une perte d’autonomie et une moindre protection des
personnels, notamment administratifs et techniques.
- de la libéralisation du « marché » de l’enseignement supérieur et de la recherche, où le secteur privé, commercial ou religieux, serait invité à venir prendre des parts supplémentaires, en droite ligne des recommandations de l’OCDE.

Cette politique rejoint celle actuellement appliquée à l’Hôpital et menace selon le rapport Le Bris de nombreux autres secteurs de la fonction publique, au point de mettre en danger tout le pacte social républicain, fondé avant 1914 et renouvelé en 1945. L’opinion publique doit en prendre conscience. Les conséquences en seraient dramatiques pour l’ensemble de notre
système : formation des jeunes et avancement de la recherche.

Aussi, la
Coordination Nationale des Universités avertit-elle solennellement le gouvernement : la communauté universitaire mesure parfaitement l’importance de ces enjeux et prendra toutes ses responsabilités pour défendre jusqu’au bout la tradition de liberté dont elle est l’héritière.
Valérie Pécresse et Xavier Darcos, qui se sont déjà disqualifiés comme interlocuteurs par le mépris qu’ils ont manifesté à notre communauté, doivent partir. Mais au-delà de ces deux ministres, le gouvernement doit savoir que s’il n’entend pas notre colère, c’est sa légitimité même qui sera très bientôt mise en question. La Coordination Nationale des Universités l’invite donc à abandonner dès maintenant toutes ces réformes et à s’engager sur l’abrogation de la loi LRU et du pacte pour la Recherche, avant que l’état de désordre actuellement installé dans l’université ne soit irréversible, avant, tout simplement, qu’il ne soit trop tard.


Motions adoptées par la 7ème Coordination Nationale des Universités

Dans la perspective de la continuation du mouvement de la communauté universitaire, la Coordination Nationale des Universités appelle à l’intensification des actions. Face au mépris du gouvernement, nous n’avons plus d’autre choix que de durcir notre mouvement.

La Coordination Nationale des Universités confirme son appel aux journées
« RPG » selon les modalités définies dans la motion n°1 votée aujourd’hui à Strasbourg.
La Coordination Nationale des Universités appelle les universités à mandater
leurs délégués afin de lui permettre de prendre les décisions qui s’imposent lors de sa prochaine réunion pour assurer les meilleures conditions de la prise en compte du second semestre universitaire pour les étudiants.
La Coordination Nationale des Universités appelle les universitaires à suivre le mot d’ordre de démissions des fonctions administratives de la 4ème Coordination Nationale des Universités de Paris X - Nanterre.
La Coordination Nationale des Universités appelle l’ensemble des coordinations et collectifs, organisations et sections syndicales à interpeller publiquement et par tous les moyens les élus et les candidats aux prochaines élections. Elle appelle également à s’adresser aux institutions européennes, en rappelant notamment le rendez-vous du contre-sommet de Louvain les 28
et 29 avril.
La Coordination Nationale des Universités en appelle aux médias pour dénoncer les manœuvres dilatoires du gouvernement et prend à témoin l’opinion publique sur sa manière révoltante de gérer la crise du monde de l’éducation et de la recherche.
La Coordination Nationale des Universités souhaite une réelle convergence des mouvements de contestation de la maternelle à l’université, en lien étroit avec la recherche et le secteur privé, à travers notamment l’organisation de nombreux forums sociaux contre la casse du service public.


Motion n°1 : Proposition de motion d’action partageable RPG

La Coordination Nationale des Universités, suite à la proposition d’action dite « RPG » (Rectorats, Péages, Gares) votée lors de sa réunion à Dijon le 16 mars dernier, confirme la programmation de sa mise en oeuvre et en définit ainsi les modalités.
1. Constatant la mobilisation historique de tous les secteurs professionnels lors de la journée du 19 mars, observant à la suite de nombreuses rencontres et de forum sociaux une convergence de plus en plus forte des revendications, notamment dans le secteur public, la Coordination Nationale des Universités appelle les secteurs professionnels en grève ou en lutte à venir partager avec les étudiants et les personnels de l’éducation, de l’université et de la recherche, trois journées d’actions visibles, les 25, 26 et 27 mars prochain et ainsi de suite chaque semaine tous les mercredis, jeudis et vendredis.

2. L’action partageable RPG se donne un calendrier national de trois destinations symboliques :
- tous les mercredis : les rectorats comme espace des décisions unilatérales et des logiques autoritaires.

Au choix les jeudis et vendredis :
- les péages autoroutiers et les grandes surfaces comme symboles de la marchandisation des savoirs et des dangers de la privatisation des services publics et de l’externalisation des services (tracts, ouverture des barrières et passages gratuits, cours en grande surface) ;

- les gares routières et ferroviaires comme symboles de la liberté de la circulation et de la transmission des savoirs (tracts, tenues de cours ou de mini forum sociaux dans les halls de gare suivis de die-in ou de sit-in, et plus si affinités).

3. L’action devra être conduite de façon totalement non violente, avec un nombre de personnels et de travailleurs suffisant pour ne pas exposer les étudiants, dans une optique qui consistera à ne jamais affronter ou provoquer les forces de l'ordre.
La Coordination Nationale des Universités souligne que la réussite de ces trois journées hebdomadaires d’action partageable dépendra de l’effectivité de sa mise en œuvre et du caractère vraiment coordonné et national de l’action.


Motions n°2 : Sur le second semestre universitaire

Après avoir provoqué la grève la plus longue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse fait mine de se soucier de la tenue des enseignements. Elle avait pourtant un moyen simple de mettre fin à une colère qui fait l’unanimité du milieu universitaire contre ses projets : les retirer tous purement et simplement.
Quant à nous, enseignants et enseignats-chercheurs grévistes, nous saurons dans chaque université et dans le respect des spécificités disciplinaires trouver les modalités de la tenue du second semestre en liaison avec les étudiants et en accord avec les personnels administratifs et techniques.


Motion N°3 : Non à la répression

La Coordination Nationale des Universités déclare son soutien aux personnes arrêtées dans une extrême violence lors du mouvement de contestation actuel. Nous condamnons la répression policière qui touche de plus en plus de mouvements sociaux. Elle demande la fin des poursuites judiciaires entamées.


Motion N°4 : Calendrier des actions

• 24 mars :
- Appel aux syndicats siégeant au CTPU à voter contre le projet de décret statutaire dont nous exigeons le retrait ; appel à un rassemblement massif au lieu de réunion de la CTPU.
- Manifestation nationale de la maternelle à l’université
• 25, 26 et 27 mars : « RPG » (voir motion n°1)
- Rectorats.
- Péages.
- Gares.
• 26 mars :
- Journée de manifestation nationale avec des déclinaisons locales.
- Appel au blocage du CA du CNRS.
• 28 mars : Suspension des activités de direction des labos (voté le 14
mars).
• 30 mars : Actions standards téléphoniques et CROUS.
• 31 mars :
- Cérémonie de non remise des maquettes.
- A Paris : Manifestation de chez Valérie Pécresse à chez Xavire Darcos, pour la non remontée les maquettes.
• 1er avril :
- Journée des Rectorats.
- Remise des démissions administratives aux recteurs.
- Actions vers l’interprofessionnel et l’intercatégoriel (CNE).
• 2 avril :
- Manifestation nationale à Paris.
- Journée BIATOSS et ITA : personnels administratifs et techniques des universités et des EPST en tête des cortège.
- Journée nationale de blocage.
• 3 avril : Nuit des écoles et des universités (occupation nocturne et festive simultanée de toutes les écoles et universités).
• 6 avril : 8ème Coordination Nationale des Universités à Paris 3.
• 8 avril : Manifestations.

Vidéo Nanterre

voici une petite vidéo qu'a réalisé Nanterre:

http://www.dailymotion.com/relevance/search/nanterre+en+table/video/x8rs3r_nanterre-en-table_webcam

Manif Paris du 24 Mars

15000 manifestants environ à Paris aujourd'hui (cf blog liberation);

Grand beau temps, étudiant(e)s en pleine forme, parcours splendide (manif touristique pour les picards!), et ronde à l'hôtel de ville.
Pas un seul CRS sur le parcours, une dizaine de gendarmes devant le ministère de la recherche.

Un grand bravo à nos étudiants, et surtout à notre si entrainante chanteuse megaphonique, infatigable!

Rappel: JEUDI 26 Mars Place Gambetta et hôtel de ville, 8h30-18h, la
mobilisation continue!

Darcos

Voici d'autres vidéos, liens et réaction à propos de cet accueil musclé:

http://www.dailymotion.com/video/x8rmcq_place-nette-pour-darcos_news

Reaction de M.Gremetz et M.Belpaume: http://membres.lycos.fr/presseinde/violence%20CRS%20Amiens.pdf

Courrier Picard: http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Les-CRS-chargent-le-rassemblement

lundi 23 mars 2009

CR AG

Arts:
redonction de la grève+blocage

Plus de monde en AG

Sciences:
Fac bloquée

Campus:
(UFR Lettres, UFR langues, UFR histoire, UFR Sciences humaines et sociales).
750 présents en AG, plus de 500 pour le blocage.

Cathédrale:
Pas de blocage car pour le moment grève encore très suivie des profs

Accueil Darcos

Vous allez voir comment nous avons été reçu ce matin alors que nous attendions pacifiquement la venue de Mr Darcos à CitéVision rue Saint Fuscien. (en bas de l'article)



La nouvelle fait la une sur france bleu, on peut écouter sur le net
et revoir les images du journal de france 3 de ce midi.

France 3: http://info.francetelevisions.fr/?id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_REGIONALES_PICARDIE_1920

Frace bleu: http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=37338a19919ce9eab5f0d0d193e4fb79&ca2f5e3e259b34c53eb9040212670b8d_info_mode=item&ca2f5e3e259b34c53eb9040212670b8d_info_index=0

Le courrier picard diffusera l'article demain dès que je l'ai je mets le lien.

Nous n'avons pas pu nous exprimer du tout puisque à peine arrivés, on nous a demandé de rester sur le trottoir et de ne pas bloquer la rue. nous l'avons fait. mais les crs ont commencé à charger directement. nous nous sommes regroupés, assis par terre et les violences ont commencé... bref voila où en est le droit de manifester, de s'exprimer, de s'opposer....


Et voici le communiqué qui a été diffusé aux médias:

"Nous lycéens, étudiants, enseignants-chercheurs et parents d'élèves mobilisés, étions réunis le 23 mars 2009 au 83 rue saint-fuscien à Amiens où se rendait monsieur le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, afin de contester une nouvelle fois, de manière pacifique, les réformes de l'éducation de la maternelle à l'université. à cette occasion, nous avons refusé d'envoyé la délégation initialement prévue pour discuter avec monsieur le ministre.

En effet, dès l'arrivée des manifestants sur le trottoir du 83, les Compagnies Républicaines de Sécurité ont reçu l'ordre de nous repousser par tous les moyens.

Ainsi, nous avons estimé que les conditions nécessaires à un dialogue serein n'étaient pas remplies suite à l'intervention violente (matraquage, coups, charges...) des forces de l'ordre, ayant causée des blessures constatées par les pompiers, sur les manifestants présents.

Nous déplorons cette nouvelle provocation de surcroît d'une violence disproportionnée marquant le climat de violence sociale actuel, ainsi que le mépris des dirigeants. pour cela nous avons exigé des excuses publiques que nous attendons...."

dimanche 22 mars 2009

Agenda

Lundi 23 mars:
AG en Arts, en Sciences, au Campus (12h, ou 12H15 suivant les poles)



Mardi 24 mars:
Manif nationale à Paris
-Rdv 11h Gare d'Amiens pour train de 12h13. Pensez à abonder la caisse de grève et apporter un maximum de banderoles picardes.

-Rdv parisien 14h Port Royal.
-Pour les parisiano-picards: rdv 14h devant la "Closerie des Lilas" (café très chic à Port Royal)



Mercredi 25 mars:
10h-17h Kermesse et soupe populaire (campus )



Jeudi 26 mars:
Mobilisations Place Gambetta et Hôtel de ville toute la journee.
Passez des que vous pouvez!

* 8h30 à 18h: Ronde des Obstines place Gambetta.
Venez nombreux, quand vous pouvez, tournez en rond pour montrer votre obstination, Apportez tracts, pancartes, banderoles, ...

* 12h00 (ATTENTION HORAIRE MODIFIÉE) Réunion EC au "forum" (grande terrasse devant la Place Gambetta).

* 13h Place Gambetta: Pique Nique.
Apportez à manger et à boire

* 12h-14h Place de l'hôtel de ville: Lectures (Princesse de Cleves et autres), happenings.

* 14h-14h05 : "flash mob" place de l'hôtel de ville: chacun-e lit pendant 5 min le texte de son choix.

* Et la ronde continue place Gambetta



Vendredi 27 mars:
Journée de réflexion sur les futures actions à proposer
14h coordination locale étudiants ? enseignants en art.

mardi 17 mars 2009

JTJV, Episode pilote du Journal Télévisé

Voici le pilote du Journal Télévisé réalisé par la Faculté des Arts.

Bon visionnage et rigolez bien.


http://joelmekhantar.centerblog.net/

Communiqué du matin

Depuis six semaines, l’université et la recherche sont en grève. Cinq coordinations nationales des universités, quatre coordinations étudiantes, deux coordinations de la CNFDE se sont réunies à ce jour ; les laboratoires en lutte, les docteurs non titulaires et doctorants, ainsi que les salariés de l’Education Nationale et les parents se sont également constitués en coordinations ; les IUT, les BIATOSS s’organisent en coordinations dans la semaine qui vient.

En dépit d’un mouvement sans précédent, malgré des centaines de motions, d’analyses produites depuis des mois, malgré les dizaines de milliers de manifestants rassemblés chaque semaine, les ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Education Nationale persistent à ignorer l’ensemble des revendications des enseignants, des étudiants, des chercheurs, des personnels administratifs et techniques, en particulier l’abrogation de la loi LRU et du pacte pour la recherche. Une mascarade – l’annonce d’une année de «transition» vers la masterisation – en suit une autre – la « réécriture » du décret statutaire. La plupart des dossiers sont tout bonnement absents des discours de V. Pécresse et de X. Darcos. Comme si cette farce n'était pas suffisante, 92 députés de la majorité viennent de déposer avec le plus grand cynisme au regard de la situation actuelle un projet de loi, en continuité avec les préconisations de l’OCDE, qui entend faire porter aux seuls étudiants et à leur famille le coût du désengagement sans précédent de l'Etat de l’enseignement supérieur.

La 6e Coordination Nationale des Universités réunie à Dijon dénonce l’irresponsabilité et le cynisme des ministres dans la gestion d’une crise majeure de l’enseignement supérieur et la recherche. Ils portent seuls la responsabilité de la radicalisation du mouvement. Ils ne représentent en rien l’esprit de notre communauté. La Coordination Nationale des Universités refuse tout chantage qui enfermerait les personnels et les étudiants dans le dilemme : sauver la promotion actuelle ou sauver les promotions à venir. Elle ne peut être tenue pour responsable d’une situation que nous subissons.
Elle exige du gouvernement le retrait des réformes contestées et la mise en place urgente des conditions d’ouverture d’un véritable dialogue. Elle appelle au renforcement d’une mobilisation unitaire et à la multiplication de ses actions. Elle ouvre, aujourd’hui lundi 16 mars, à Dijon, le « printemps des universités et de la recherche » dont le premier acte aura lieu le 19 mars 2009.


Motion concernant le porte parolat de la CNU

La CNU est formée par la réunion des personnels administratifs et techniques, enseignants et chercheurs, étudiants, mandatés par les AG. Elle représente la majeure partie des universités et institutions d’enseignement supérieur public et de recherche français. La CNU est une organisation représentative du mouvement.

La CNU désigne pour la représenter une équipe de porte parole représentative, renouvelable à la coordination suivante, et lui accorde mandat impératif de communication sur la base de l’appel national constitué par l’ensemble des motions adoptées par les coordinations ayant eu lieu à ce jour. Cette délégation n’a pas mandat pour négocier. Elle réagit à l’actualité de la mobilisation, joue un rôle de facilitateur organisationnel entre deux coordinations, elle fait le lien avec l’intersyndicale. Sa mission est de porter la parole de la CNU entre les assemblées générales de celle-ci, seule expression légitime du mouvement. Les porte parole sont élus de manière paritaire parmi les mandatés de la CNU actuelle.



Motion stratégique : calendrier et actions

Nous, membres de la communauté universitaire et de recherche, assumons notre responsabilité de défense de la transmission du savoir à travers une éducation accessible à tous, une recherche menée avec passion et les tâches indispensables nécessaires à son fonctionnement. Nous défendons avec force ces valeurs, niées par les réformes que nous combattons. Nous observons en outre qu’aucune des revendications formulées dans les précédentes motions adoptées par les AG n’a été satisfaite.

La CNU attire l’attention du gouvernement sur l’inquiétude croissante des étudiants concernant l’issue de leur année universitaire. Elle les assure de sa solidarité et invitera les universités à étudier en temps utile les mesures nécessaires à une juste évaluation de leur année. Elle affirme que le gouvernement doit prendre ses responsabilités face aux étudiants, aux personnels et à notre société.

La CNU se déclare particulièrement choquée par l’attitude de mépris voire de provocation des deux ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et de l’Education Nationale. Elle condamne avec force la répression violente de manifestations pacifiques, les fermetures administratives.
La CNU soutient les enseignants du second degré qui défendent les commissions paritaires et transparentes d’affectation et de mutation dans un cadre national et solidaire. Elle apporte son soutien total aux enseignants des écoles qui luttent contre la casse de celle-ci et plu particulièrement aux enseignants entrés en « résistance ».

La CNU dénonce les manquements graves à l’éthique que constituent les mensonges répétés de X. Darcos (par exemple sur l’allongement de la formation des enseignants) et de V. Pécresse (par exemple sur les budgets). Elle demande leur démission.

Les attaques contre l'université et la recherche s'intègrent dans une politique globale contre les services publics et les conditions de vie de la population en général. Nos revendications sont les suivantes : aucun salaire en dessous de 1500€ net, un plan pluriannuel d'embauche, la fin de la précarité.
C'est pourquoi la CNU renouvelle son appel à participer massivement à la journée d'action interprofessionnelle du jeudi 19 mars. Elle appelle les secteurs en lutte et les organisations syndicales à donner une suite très rapide à cette journée.



ACTIONS PAR TYPE :

De la maternelle à l’université :

• proposition de MOTIONS
• militer et converger dans la lutte avec le secondaire et le primaire
• + convergence avec secteur public dont éducation nationale de la maternelle à l’université (déplacements écoles, collèges et lycées)
• tête de manif avec l’ensemble des personnels (protection et solidarité)
• mobilisation du personnel du second degré : évoquer le dernier statut qui garantit les libertés notamment l’affectation par concours national et mutation / création d’une motion commune
• convergence de toutes les coordinations : unité = force, unité à préserver. Dans cette perspective : appel à une journée unitaire le 24 mars.
• descente au flambeau = nuit des écoles et une nuit des universités en même temps
• travailler à la convergence avec les IUFM où la mobilisation est faible et les formateurs continuent à dispenser leurs cours


Administratif :

• envoi aux élus d’une lettre mettant Pécresse devant ses responsabilités en cas de non remise des diplômes
• occupation des rectorats
• blocage de CA
• radicalisation politique : demander aux votants de cette réforme de venir s’expliquer dans les universités
• condamnation des fermetures administratives des universités
• boycott des jurys de bac
• ne pas laisser en paix ni ministres ni recteurs : installer piquets de grève devant ces espaces stratégiques rappelant la nature des revendications
• démission des directeurs d’UFR
• tenue de la prochaine CNU à Strasbourg
• création de cahiers de doléances en vue d’Etats généraux de l’enseignement et de la recherche
• démission des personnels des fonctions administratives
• demande démission Pécresse / Darcos
• démission des directeurs d’UFR en bloc : efficacité locale prouvée
• journée nationale du blocage des universités (manifester avec un brassard : université n en grève)
• suivre l’agenda des personnalités / recteurs qui se déplacent dans les lycées pour expliquer la nature des réformes…
• revendication salariale : pas de salaire inférieur à 1500 euros nets/mois
• refus de tenir les comités de sélection
• mise en service de caisses de grève (spécialement pour faciliter la mobilisation des BIATOSS)
• mettre sous pression les exécutifs universitaires qui feront remonter au ministère que la situation in situ est devenue intenable


Médiatique :

• rassemblement alternatif devant les chaînes de télé
• acheter un en/4 dans la presse
• prise de force d’une des trois matinales des radios généralistes / Paris
• événements sportifs pour saisir l’opportunité médiatique
• manifestations en nocturne / avec instruments de musique
• lancer un ultimatum au gouvernement

Coups de poing :

• occupation de tous les lieux publics et éventuellement le medef…
• radicalisation dans la longueur avec un temps fort par semaine bien identifié
• radicalisation physique en manifestation
o feu, etc.
o manifestation à poil !
• occupation de gares (en nombre, T-shirts blancs maculés de sang + sleeping), péages d’autoroutes
• convergence actions avec membres du secteur privé
• durcissement imposé par le ministère et les forces de l’ordre, durcissement comme unique réponse : Occupation et blocage des facs (BIATOSS)
• actions deux fois par semaine / organiser des blocages de flux sur les voies de communication / occuper les établissements privés d’éducation / appeler à la grève générale
• rassemblement devant les rectorats
• tracter directement différents publics avec des textes supports différents, ciblés (par exemple : frais d’inscription ciblage étudiants ou précaires de l’éducation nationale pour collègues du secondaire…)
• défilés plusieurs fois par semaine (notamment à Paris)

Communiqué de presse de la réunion des directeurs de labo du 14mars

Communiqué de presse


Plus de 250 directeurs de laboratoires, chercheurs ou enseignants-chercheurs, se sont réunis samedi 14 mars à Paris pour débattre des problèmes de recherche vus des laboratoires.


Dans un contexte général de tensions extrêmes dans l’enseignement supérieur et la recherche, les directeurs de laboratoires partagent l’inquiétude de la communauté universitaire. Ils témoignent de leur exaspération devant les attaques et les dénigrements répétés que subissent depuis plusieurs années la recherche en général, les organismes de recherche en particulier au premier rang desquels se trouve le CNRS. Ces attaques et dénigrements conduisent à un affaiblissement dangereux du potentiel de recherche français.


Les directeurs de laboratoires appellent de leurs voeux depuis de nombreux mois une évolution du système de recherche, incluant une évolution sensible des organismes de recherche permettant notamment un partenariat équilibré et fructueux avec les universités. Pour autant, ils rappellent le rôle indispensable dans le système de recherche de ces organismes, notamment du CNRS, en particulier comme garants d’une stratégie nationale de recherche. Ils rappellent également qu’à de nombreuses reprises, la communauté a fait des propositions concrètes et argumentées de réformes, propositions qui ont été largement ignorées jusqu’à ce jour.


Les directeurs de laboratoires réunis le 14 mars réaffirment le rôle fondamental du CNRS dans le paysage de la recherche française ainsi que les principes fondamentaux suivants : Indépendance académique Maintien du rôle des organismes comme opérateurs et agences de moyens Partenariat équilibré entre universités et organismes Place centrale des UMR dans le dispositif de recherche Importance de la recherche « libre » Évaluation par les pairs, avec des comités comportant des élus.
Ils réaffirment également que les chercheurs et les enseignants-chercheurs doivent avoir les moyens et le temps de mener à bien une recherche de qualité.
Sur la base de ces principes, les directeurs de laboratoires s’adressent solennellement au gouvernement pour obtenir rapidement une réponse satisfaisante aux 10 points fondamentaux détaillés dans le relevé de conclusions du 14 mars.
Ils considèrent en premier lieu qu’une véritable sortie de crise abordant plus largement l’ensemble des problèmes de la recherche n’est possible qu’une fois satisfaits ces 10 points fondamentaux.
Ils considèrent en second lieu qu’une condition préalable indispensable à cette sortie de crise est la résolution immédiate des 3 points clefs préalables suivants :


- Attribution sur liste supplémentaire au concours 2009 des postes supprimés notamment par la mise en place des chaires dont 90 au CNRS ainsi que de postes ITA.

- Engagement du Premier ministre sur l’intégrité des organismes ainsi que sur leur rôle d’opérateurs.

- Mise en chantier d’un plan pluriannuel de l’emploi scientifique.


A défaut, les directeurs de laboratoires réunis le 14 mars proposent les actions suivantes, qui feront l'objet d'une consultation de l'ensemble des directeurs d'unités dans les jours qui viennent : Appel au « labo mort » les jours de grève nationale Grève administrative dans deux semaines (dès la tenue du conseil d’administration du CNRS) Démission des directeurs de laboratoires d’ici 2 mois Départ symbolique des directeurs de laboratoires à l’étranger.


Le relevé des conclusions votées en séance (www.recherche-du.fr/ministere/releve14mars.pdf), avec ses propositions d’action, sera soumis dès lundi 16 mars à l’ensemble des directeurs de laboratoires.

dimanche 15 mars 2009

Position du Conseil regional de Picardie‏

Le conseil régional de Picardie, vient de prendre position hier 13 mars 2009.

Il apporte, son soutien aux étudiants et enseignants chercheurs de Picardie, en lutte contre la loi LRU, la réforme du statut des enseignants chercheurs et des IUFM.



Motion du Conseil Régional de Picardie portant sur le système éducatif.

Le Conseil Régional de Picardie, réuni en session ordinaire le 13 mars 2009,


Considérant l’engagement de notre assemblée, affirmé dans le Plan Régional d’Education et de Formation, d’élever le niveau de formation de tous les jeunes Picards sur l’ensemble du territoire régional


  • Refuse la remise en cause du service public de l’Education Nationale et de l’enseignement Agricole contenu dans les projets de réforme du gouvernement : refonte des programmes, réforme des lycées, disparition envisagée de l’école maternelle, suppression des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED).


  • Rappelle son opposition à la réforme bâclée de la voie professionnelle, notamment à la généralisation accélérée du Baccalauréat professionnel en 3 ans, qui risque d’entraîner la disparition progressive des offres de qualification de niveau 5.


  • Déplore qu’en cas de désaccord sur l’offre de formation professionnelle, c’est l’Etat qui décide en dernier ressort, sans en assumer les conséquences financières.


  • Dénonce la volonté du chef de l’Etat et du gouvernement de se servir de la carte des formations pour réduire les effectifs des enseignants dans une vision d’économies budgétaires, et sans prendre en compte les situations territoriales très inégalitaires.


  • Condamne la gestion purement comptable du système éducatif et la réduction drastique des financements qui lui sont consacrés dans les lycées d’enseignement général, professionnels et agricoles publics.


  • Apporte, pour le même motif, son soutien aux étudiants et enseignants chercheurs de Picardie, en lutte contre la loi LRU, la réforme du statut des enseignants chercheurs et des IUFM.


Depuis 2004, le Conseil Régional fait le pari de la jeunesse, en investissant massivement dans des programmes immobiliers importants de reconstruction et de rénovation (600 Millions d’Euros en autorisations de programme, 300 en crédits de paiement), et dans des équipements performants, en aidant directement chaque lycéen avec la carte Cursus-Picardie, en accompagnant les élèves dans les procédures d’orientation, en mobilisant contre le décrochage scolaire, enfin en préservant les emplois des agents techniques des lycées dont il a la charge, là où l’Etat depuis des années supprime des milliers de postes d’enseignants et d’encadrants.


Le Conseil Régional adresse à la communauté éducative un message de soutien et exige que le droit à l’éducation pour tous soit respecté. Il rappelle son engagement pour le développement du service public d’éducation et de formation.


Communiqué de presse

Jeudi 12 mars 2009


Le recrutement et la formation des enseignants

Comme leurs collègues européens, les enseignants français bénéficieront à l’avenir d’une formation universitaire au terme de cinq années d’études. Telle est la caractéristique première de la « mastérisation » de la formation des maîtres.

L’enjeu de cette réforme est qualitatif : une meilleure qualité de la formation des futurs enseignants, une meilleure qualité de l’enseignement délivré à nos élèves et la meilleure utilisation du potentiel de formation des universités.

Mais cette rénovation est également l’occasion de mieux accompagner, dès la rentrée scolaire 2010, les jeunes enseignants lors de leur entrée dans le métier et de revaloriser substantiellement leur salaire.


1- A l’issue des consultations et rencontres des dernières semaines, Xavier DARCOS et Valérie PECRESSE ont apporté les précisions suivantes sur cette réforme, dont le processus sera lancé dès la session 2010 des concours, conformément aux principes énoncés dans la Charte signée par les deux ministres le 30 septembre dernier.

Cette réforme verra son aboutissement à l’occasion de la session des concours 2011. Les conditions définitives de la mastérisation des enseignants feront l’objet d’une discussion avec les organisations représentatives.
Elles seront examinées par une Commission de concertation et de suivi, coprésidée par un président d’université et un recteur. Cette commission associera les associations syndicales représentatives.
Cette commission, qui réunira en nombre égal des membres de l’enseignement supérieur et de l’éducation nationale, aura pour objectif de faire aux ministres concernés des recommandations notamment sur l’articulation entre les masters et les concours, sur la question de l’adossement à la recherche des masters, sur les éventuelles adaptations que pourront connaître les épreuves et l’organisation des concours et sur les ajustements pour certaines disciplines professionnelles de l’enseignement professionnel.


2-Le processus de réforme commencera à s’appliquer dès la session des concours 2010. Pour sa première année d’application, les modalités de la mastérisation auront un caractère transitoire et prendront leur plein effet à compter de la session 2011 des concours dans des conditions définies en lien avec les acteurs universitaires et les partenaires sociaux concernés.

Ainsi, les universités qui le souhaitent pourront donner à leurs parcours de master ou aux masters qu’elles ont élaborés un caractère provisoire lors de l’année 2009/2010. A la lumière des travaux de la Commission de concertation et de suivi, elles pourront faire évoluer, dès la rentrée universitaire 2010, leur offre de formation, soit en totalité, soit seulement pour la deuxième année des masters nouveaux proposés.


3- Dès la rentrée universitaire 2009, un dispositif de stages sera organisé pour tous les étudiants de M1 et de M2 se destinant à l’enseignement afin de permettre une préparation progressive à l’exercice du métier d’enseignant. Ces étudiants stagiaires seront encadrés, d’une part, par des professeurs d’accueil ou référents de l’Education nationale et, d’autre part, par des formateurs universitaires qui seront responsables de la validation des stages ainsi que de leur bonne insertion dans le cadre des masters.
En M1, les étudiants se destinant à devenir enseignant pourront ainsi bénéficier de stages d’observation et de pratique accompagnée d’une durée de 108 heures. De même, des stages en responsabilité d’une durée également de 108 heures seront proposés aux étudiants de M2. Ces stages en responsabilité seront rémunérés.


4- Dès la rentrée universitaire 2009, un dispositif social nouveau au profit des étudiants qui se destinent à devenir enseignants sera créé, de manière additionnelle à ceux existants déjà dans les universités.
§
12.000 bourses, pouvant atteindre 2500 euros et calculées en fonction du revenu fiscal de référence, seront attribuées sur critères académiques pour l’année de M2 aux meilleurs étudiants de M1.
§
Pour favoriser la promotion sociale et la poursuite d’études pour devenir enseignants, les étudiants ayant droit à une bourse sur critères sociaux à l’échelon 0 (exonération des frais et des droits de sécurité sociale seulement) bénéficieront d’une bourse complémentaire de 1449 euros annuels.
§
Les stages en responsabilité, qui pourront bénéficier à 50.000 étudiants, feront l’objet d’une rémunération de 3.000 € pour 108 heures d’activité.
§
Enfin, 5.000 postes d’assistants d’éducation seront réservés aux étudiants de M2 inscrits aux concours de recrutement et 4.000 postes seront réservés aux étudiants souhaitant se destiner au métier d’enseignant inscrits en M1.


5- Les épreuves des concours de la session 2010 auront un caractère provisoire, afin de mieux prendre en compte l’offre de formation de niveau master déjà existante dans les universités et d’assurer une transition pour les candidats qui ont bénéficié d’une préparation aux concours cette année.
Pour la session 2010 des concours du second degré, une épreuve disciplinaire comparable à une des épreuves existantes précédemment se substituera à l’épreuve de connaissances générales du système éducatif qui était initialement prévue. Ces dernières connaissances seront cependant abordées au sein de la formation continue dont bénéficieront les jeunes enseignants stagiaires.
Quant à l’agrégation, ses épreuves demeureront en l’état.
Pour la session 2010 des concours du premier degré (CRPE), les épreuves écrites continueront de comporter une composante didactique.
Par ailleurs, pour l’ensemble des concours (CRPE, CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLPL, CPE et Agrégation), outre les étudiants inscrits en M2, ou déjà titulaires d’un M2, pourront se présenter et être admis à la session 2010 sans condition nouvelle de diplôme, tous les candidats présents aux concours de la session 2009.
Par ailleurs, pour le premier degré, comme pour le second degré, il y aura au moins autant de places mises aux concours externes de recrutement en 2010 qu’en 2009.


6- Dès la rentrée scolaire 2010, les jeunes enseignants bénéficieront d’un meilleur accompagnement lors de leur entrée dans le métier.
Conformément aux principes exprimés dans la Charte du 30 septembre 2008, les jeunes enseignants stagiaires, recrutés à l’issue de la session 2010 des concours, bénéficieront d’une formation continue renforcée, dans le cadre de leurs obligations de service, comprenant, d’une part, une partie pratique sous la forme d’un tutorat, et, d’autre part, une formation hors écoles ou établissements, de nature disciplinaire ou professionnelle dont les universités seront les acteurs essentiels.
Le tutorat permettra d’apporter au jeune enseignant un appui pratique et adapté à ses besoins. Chaque jeune enseignant stagiaire sera accompagné par un tuteur dont la fonction sera reconnue et valorisée et qui pourra intervenir dans la même classe que son stagiaire. Dans le premier degré, cette fonction s’appuiera sur les professeurs des écoles maîtres formateurs (PEMF).


7- Enfin, la mise en œuvre de ce processus de mastérisation permettra de revaloriser substantiellement les rémunérations des jeunes enseignants dès sa mise en œuvre, à compter de la rentrée scolaire 2010.

Les deux ministres invitent les organisations représentatives à discuter des dispositions précédentes, en ce qui concerne la définition du processus abouti de la réforme en 2011 et l’organisation de l’année transitoire.





Contact presse
Service de presse 01 55 55 30 10

Reunion des delegues de laboratoire jeudi 12 mars‏

Le LAMFA (labo de maths UPJV) a envoye un delegue a la reunion des delegues de laboratoire. Voici la motion de revendications, ainsi que la motion d'actions.

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Motion de la Réunion Nationale des Délégués de Laboratoires Du 12 mars 2009, Institut d'Océanographie, Paris.

La réunion des délégués a adopté l'intégralité des points ci-dessous :

* Contre le démantèlement des EPST (non aux instituts « agence de moyen ») et affirmation de leur rôle national l'opérateur de recherche (le CNRS doit conserver l'ensemble des disciplines).

* Pour un plan pluriannuel d?embauche sur postes statutaires (pour toutes les catégories de personnels) permettant la résorption de la précarité.

* Restitution de tous les postes supprimés en 2009 dans la recherche et l'enseignement supérieur, et transformation des 225 CDD en postes statutaires.

* Abandon de toute politique de désassociation des UMR permettant une coopération entre université et organismes.

* Boycott de l?AERES.

* Remise à plat du Contrat Doctoral Unique.

* Retrait du projet de décret du statut des enseignants-chercheurs.

* Restitution de l?ensemble des prérogatives du CoNRS et du CNU et des Commissions Scientifiques de l?INSERM et des autres EPST.

* Transfert intégral des crédits de l?ANR aux organismes et universités.

* Boycott de l?évaluation des projets ANR.

* Depuis 2004, la communauté a toujours été source de proposition, comme cela a été le cas lors des Etats-Généraux de la recherche en 2004.

* Suppression des « chaires organismes-universités » au profit d?une vraie politique de délégation et de détachement et redéploiement de ces postes aux EPST.

* Abrogation de la LRU et du Pacte de la Recherche, avec mise en place de nouvelles lois issues d?une large concertation de la communauté.

* Retrait du projet de réforme de la formation et le recrutement des enseignants du premier et du second degré.

* Respect du modèle de l?évaluation (par des comités incluant une majorité de pairs élus) fondée sur les principes de collégialité, d?indépendance et de compétences scientifiques.

* Refus des jurys de « chaires mixtes universités-organismes ».

* Revalorisation des carrières et augmentation des salaires pour tous.

* Blocage des CA appelés à entériner les réformes en cours.

* Retrait de la version actuelle du COM imposé par le ministère au CNRS et des documents similaires concernant les autres EPST.

* Défense du service public d?enseignement supérieur et de recherche.

* Abandon de la politique de mutualisation et fusion forcée des unités.

* Soutien les revendications de l?AG du 12 février au CNRS.

* Arrêt de la politique actuelle de Crédit impôt Recherche et transfert des sommes ainsi récupérées à la recherche publique et à l?enseignement supérieur.

* Abandon du projet actuel de consortium National pour l?agriculture, l?alimentation, la santé animale et l?environnement.

* Augmentation significative des possibilités de promotions.

* Soutien à la Grève des cours.

* Abandon des projets d?externalisation des missions effectuées par le personnel de catégorie C que ce soit dans les universités ou les organismes de recherche.

* Réintégration des personnels des universités aux « compétences élargies » dans le droit commun des personnel du MESR (« sortie des oeuvres sociales », voir circulaire du 27 janvier 2009).

* Soutien les revendications de la Coord Nat Univ du 11 février



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Motion sur les actions de la Coordination Nationale des Laboratoires en lutte.

Votée le 12 mars par la réunion nationale des délégués de laboratoires.

L?assemblée décide de porter la plateforme revendicative au ministère vers 17h30.

L?assemblée se proclame Coordination Nationale des Laboratoires en Lutte avec les délégués présents ce jour et les organisations syndicales et associatives qui acceptent d?y participer.

La coordination se prononce pour le blocage administratif des organismes : Jury des Chaires d?excellence, CA, instances de décision et de mise en ?uvre (EPST, Universités).

La coordination appelle les laboratoires à participer aux actions lancées par la coordination universitaire et d?ores et déjà pour le 24 Mars.

La coordination désigne une délégation qui se rendra à l?assemblée des directeurs d?unités qui se tient dans deux jours pour lui faire connaître les motions votées ce jour.

La coordination appelle les personnels de la recherche à participer à l?action interprofessionnelle lancée par les Confédérations syndicales le 19 Mars.

La coordination soutient le Boycott et le blocage de l?ANR et de l?AERES, et la non remise par les laboratoires de leurs rapports plan quadriennal à l?AERES.

La coordination propose une réunion plénière d?urgence du Comité National et des instances scientifiques des autres organismes et des autres EPST.

La coordination demande la démission de la ministre de la recherche et de A. Migus, C. Bréchignac et A. Resplandy-Bernard.

CR de l'AG des EC de L'UPJV ce 13 mars

La motion adoptée à l'unanimité des présents:

" Une fois de plus, l'AG des EC, des E, des BIATOSS, réaffirme l'exigence de RETRAIT des réformes concernant les statuts et la mastérisation. Les prétendues avancées de pure forme énoncées unilatéralement par le gouvernement participent d'une opération de désinformation. Nous appelons donc à amplifier la mobilisation, et aux actions suivantes: grève des examens, démissions des fonctions administratives, "Printemps des chaises", grève et manifestations le 19 mars.
Après le préalable des retraits ci-dessus, nous exigeons l'ouverture de véritables négociations sur l'ensemble de nos revendications avec tous les acteurs véritablement représentatifs du mouvement et de la communauté universitaire".


Parmi les questions que nous voudrions voir abordées par la coordination nationale: existence d'un bureau porte-parole ou non. Si le mouvement se radicalise, un bureau porte-parole n'apparaît pas nécessaire; si des négociations peuvent avoir lieu ( à la condition préalable du retrait) un bureau porte-parole semble indiqué, éventuellement "tournant".



Présents:
Un vingtaine d'EC et BIATOSS.
Ont également été abordés et discutés les points suivants:

-Le mouvement s'étend aux services des BU, gravement menacés.
-Un travail d'explication doit être mené auprès de la presse ( sauf Le Courrier Picard qui fait très bien son travail et médiapart, deux exceptions à signaler)
-Bien insister sur les différences existant entre les Master Pro déjà en place et la mastérisation de la formation des enseignants du primaire et du secondaire.
-le contrat doctoral
-rappel du dangereux saucissonnage des réformes opéré par le gouvernement.
-Organisation du "printemps des chaises". RV. Mardi 17 mars, 8h, Pôle Cathédrale; mercredi 18 mars, 10h faculté des Arts.

Agenda:
16 mars Coordination nationale à Dijon: Mandatés UPJV: Marie-Domitille Porcheron (Mcf, Arts) Olivier Piot (Etud. Doct. UPJV) Yannick Martell ( Etud. UPJV)
17 mars, 8h Printemps des chaises, Pôle Cathédrale
18 mars, 10h, Printemps des chaises, Faculté des Arts,
19 mars, Grève et Manifestations nationales


Prochaine AG des EC, E et BIATOSS de l'UPJV: Vendredi 20 mars, 12h30, salle 216, Pôle Cathédrale

CR Ag unitaire 12mars 2009

Une centaine de personnes étaient présentes dont 20 enseignants.

L'ordre du jour était :

1- Annulation du congrès du 12 (Une motion en PJ a été votée par l'AG)


2- Etat de mobilisation locale (les différentes composantes bloquées ou en grève se sont exprimées :
- Arts : blocage, pas de cours
- SHS : printemps des chaises
- Droit Sciences Po : un nombre significatif de grévistes
- Eco : pas de cours
- Lettres : en grève
- Antenne de Beauvais : toujours mobilisée



Motion contre l’annulation du congrès du 12 mars 2009


« L’Assemblée Générale Unitaire, tenue au Campus aujourd’hui 12 mars 2009, déplore vivement la décision d’annulation du congrès qui devait réunir ce matin les trois conseils pour discuter de la réforme du statut des enseignants-chercheurs. L’AG, constate que par cette décision, le Président de l’Université a refusé de fait l’élargissement de l’ordre du jour aux autres revendications du mouvement de contestation et ne fait ainsi qu’afficher son mépris pour le débat démocratique dans notre université »

NPPV : 1
Abstentions : 4
Contre : 0
Pour : 100-5


3- Coordination nationale (une motion a été votée, elle vous sera communiquée plus tard, deux représentants étudiants élus. Pour les EC, une réunion est prévue demain vendredi 13 mars au pôle scientifique salle BC02 à midi)


4- Négociation Pecresse (dénonciation des syndicats minoritaires de l'enseignement et la recherche qui ont participé aux négociations)


5- le 19 mars (appel pour une manif à 14h00 devant la maison de la culture)


6- Action en sortie de l'AG (le mouvement se radicalise, blocages et occupations en vue)

jeudi 12 mars 2009

Communiqué de la section locale du SNESUP‏

Amiens, le 12 mars 2009


Monsieur le Président,

Le bureau élargi du Snesup-UPJV condamne vivement votre décision unilatérale d’annulation de la réunion du congrès du 12 mars 2009 que nous réclamions depuis longtemps.
Nous y voyons de fait une fin de non recevoir à notre demande d’élargissement de l’ordre du jour formulée par l’intersyndicale du 6 mars 2009.
L’équipe présidentielle, certes soutenue par la majorité d’un Conseil d’Administration tout aussi autiste, s’obstine à nier l’ampleur du mécontentement et de la mobilisation dans notre établissement et dans les autres universités françaises. Nous dénonçons ce mépris opposé à nos revendications :
_ retrait de la réforme du statut des enseignants-chercheurs certes,
mais aussi :
_ retrait de la réforme de mastérisation et de la formation des enseignants,
_ retrait du contrat doctoral,
_ mise en place d’un plan de développement de l’emploi public,
pour ne se tenir qu’aux principales revendications développées par la Coordination nationale.
Nous nous inquiétons grandement de constater que l’équipe présidentielle se borne à n’être que le bras exécutif d’une politique de régression sociale et intellectuelle, pourtant largement contestée par la communauté universitaire.


Le bureau élargi du Snesup-UPJV

CR 5è coord nationale des universités

Compte rendu de l’Assemblée générale de la Coordination nationale des Universités réunie le 6 mars 2009 à Paris XII (Créteil)



La coordination nationale des Universités est accueillie à Créteil. La journée commence à 11 heures, les délégués étant invités à se présenter à 10h45 à l’accueil. On ne peut que féliciter les collègues de Paris XII pour l’organisation. Les mandatées ont accès à un amphithéâtre (Agnès Botz, Geneviève Hoffmann, Florence Jamay), les observatrices étant reléguées dans sa partie la plus élevée (Nicole Abravanel et Catherine Grall).


L’ordre du jour est annoncé ainsi que les conditions du débat.


1. Liliane Pierre, conseillère générale du Val-de-Marne, chargée des questions d’éducation et de recherche, membre du CA de l’Université de Paris XII, prend la parole pour souhaiter la bienvenue aux délégués, manifester le soutien du Conseil général aux réformes en cours et donner une lecture politique du mouvement. Pendant que des photos de chevaux défilent sur l’écran dans de très beaux paysages (sans doute en Camargue), elle conseille de donner « du temps au temps » pour mettre en oeuvre les réformes indispensables et souhaite qu’un lien soit établi entre toutes les luttes contre le gouvernement actuel.


2. Une synthèse est proposée sur la mobilisation actuelle : un état des lieux au 5 mars, établi grâce aux informations données par chacune des universités, est projeté grâce à un diaporama qui fait apparaître la diversité des modes d’action - des salles vidées de leurs chaises aux chorales dans des lieux divers. Le blocage peut être total, filtrant ou glissant...


3. Suit un point d’actualité sur les événements depuis la réunion de Nanterre. La position de la CPU est rappelée : demande d’un report d’un an pour le nouveau concours de recrutement. Une dépêche de l’AFP témoigne du rebond de la mobilisation lors des manifestations du 5 mars (50 000 personnes dans la rue).


4. Est mis au point le communiqué du matin qui dénonce les manoeuvres dilatoires du gouvernement, les divergences entre la coordination et la CPU à qui est déniée toute légitimité. Est renouvelé le mot d’ordre de grève reconductible et illimitée. La formule : « L’Université et la Recherche s’arrêtent », semble plus que jamais d’actualité. Un collègue fait état de la dernière proposition de Madame la Ministre : un collègue qui pendant 6 ans aurait bénéficié d’un allégement d’horaires, devrait rattraper pendant 6 ans ce déficit horaire. Des collègues insistent sur la nécessité d’exiger l’abrogation de la loi LRU, la titularisation des personnels précaires et la mise en place d’un plan pluriannuel de création d’emplois (BIATOSS, doctorants…). Les BIATOSS ont en effet le sentiment que le mouvement ne prend suffisamment en compte leurs revendications spécifiques alors qu’ils subissent de plein fouet les problèmes liés à la loi LRU.


5. Les motions sont présentées. Il y en a quatre. Avant le déjeuner, la première, qui porte sur la formation des enseignants, sera discutée point par point. Comme la discussion s’éternise, les collègues d’Amiens font passer avec succès, un papier pour qu’on traite des actions à mener et que l’après-midi ne soit pas consacré à discuter des textes qui ont déjà été validés lors des précédentes coordinations.


6. Après le déjeuner, à partir de 14 heures, la question des actions à entreprendre est donc traitée. Alors que le matin, les enseignants étaient beaucoup intervenus, ce sont les étudiants qui prennent la parole et rappellent la diversité des actions entreprises. Certains sont prêts à se lancer dans des actions hors de leur université (ex péage bloqué pour récupérer de l’argent) ; d’autres témoignent de leur lassitude et souhaitent que des options claires et précises soient adoptées par la CNU. Un étudiant propose « un printemps des chaises » pour vider les salles et promener les chaises dans les villes ... Un collègue de Dijon propose à l’assemblée de rédiger des cahiers de doléances. Un calendrier des actions est soumis au vote :


- 10 mars : journée d’actions diverses et blocage des rectorats et des inspections académiques, distribution de tracts dans les lieux publics,

- 11 mars : grande manifestation nationale à Paris et en province,

- 12 mars : appel à soutenir et à participer à la coordination nationale des laboratoires,

- 14 mars : Coordination parents-enseignants à Montpellier

- 16 mars : coordination nationale des enseignants-chercheurs et des étudiants organisée par l’université de Dijon

- 17 mars : actions locales diverses (actions « coup de poing »)

-19 mars : appel à la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.

- 18-19-20 mars : envoi d’une délégation de la Coordination au contre-sommet européen de Louvain

- 24 mars : appel à une journée nationale de manifestations.


7. Plusieurs modalités d’actions, pour lesquelles les délégués des différentes universités ont été mandatés, sont ensuite soumises au vote.


- La CNU adopte à la majorité la proposition visant à appeler à des actions de blocage, de filtrage et d’occupation des campus.


- Concernant la possibilité de garantir aux étudiants la validation de leur semestre, étant donné la majorité de NPPV (alors que les AG auraient dû se prononcer sur cette question), la question sera de nouveau discutée lors de la prochaine coordination nationale.


- Concernant la nouvelle composition des délégations, trois formules sont proposées ; soit le maintien de la formule actuelle, soit une représentation 2 enseignants-chercheurs, 2 BIATOSS et 2 étudiants, soit 5 mandatés et une répartition libre en fonction des contextes locaux. Cette dernière formule est préférée car elle permet plus de souplesse en fonction des situations locales.


- La proposition de soumettre des cahiers de doléance aux élus est retenue (voir par exemple en PJ le texte des cahiers de doléances que l'Université de Bourgogne a remis le 26 février dernier aux élus).


- L’organisation d’un printemps des chaises est également adoptée. Cette initiative est présentée par l’Université de Grenoble dont un des mandatés nous lit un texte afin de la présenter :


- Le gouvernement s’assoit sur nos revendications. Lundi, sortons les chaises !

Les chaises s’attaquent au dossier des réformes. Lundi, portons-les aussi loin que nos revendications !

Les chaises en ont plein le dos des réformes qui ne tiennent pas debout ! Lundi, elles quittent les cours. Aidons-les.

Exercice de diction : lundi “ces chères chaises sèchent les chaires”. Exercice de manutention : lundi sortons les chaises !

Cours ou pas cours : assez d’être le cul entre deux chaises ! Lundi, virons les chaises!

Les chaises au ban des salles de cours. Lundi, sortons les chaises !

Les chaises font le siège. Aidons-les !

Lundi, libérons les chaises !

Lles chaises prennent leurs aises. Lundi, les chaises réclament des bras : sortons les des salles de cours !

Les hirondelles reviennent et les chaises quittent les cours. Lundi, aidons-les dans leur transhumance !

(Voir: http://coordsuprech38.wordpress.com/2009/03/03/printemps-des-chaises/)


- La Coordination nationale des Universités appelle aussi au refus de participer aux jurys de bac

- Elle rappelle le moratoire des expertises ANR et AERES

- Et décide d’entreprendre des actions convergentes avec d'autres secteurs, en particulier le secteur de la santé


8. La question de la représentation de la CNU et l’élection d’un bureau, dont le principe a été évoqué et souhaité par certains, est discutée. Elle permettrait en effet d’avoir une parole audible et de donner de la visibilité à la coordination. A l’inverse, on peut considérer qu’elle fait courir le risque de la personnalisation alors que la coordination tire justement sa force du fait de l’absence de porte paroles et de représentants aisément identifiables. 78 mandatés se prononcent contre cette représentation, 72 pour, 32 s’abstiennent et 29 ne prennent pas part au vote.


9. La discussion sur les motions reprend à partir de 17 heures. La motion n° 2, concernant les effets néfastes de la loi LRU et du « Pacte pour la Recherche » révélés par leurs décrets d’application, est longuement discutée et tente de faire la synthèse entre des revendications très diverses. Il est décidé, du fait de l’absence de visibilité médiatique des revendications spécifiques des doctorants, qu’une motion distincte soit consacrée au contrat doctoral unique ; ce sera l’objet de la motion n° 4, discutée avant la motion n° 3. Alors que la discussion sur la motion n° 3 débute, un membre de la tribune nous apprend que le projet de décret réécrit avec les quatre organisations syndicales faiblement représentatives qui ont choisi d’aller négocier avec la ministre, est rendu public. Il nous est lu et la coordination nationale décide d’y réagir immédiatement en publiant un communiqué du soir, appelant à une amplification du mouvement et à une mobilisation massive le 11 mars. La motion n° 3 « Contre la marchandisation des savoirs à l'échelle de l'Europe, et pour une autre politique européenne de l’enseignement et de la recherche » est discutée et de nombreux délégués rappellent la responsabilité des processus de Bologne et de Lisbonne dans la crise actuelle de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle est adoptée à l’unanimité. La motion n° 5, relative à la défense des personnels et des étudiants grévistes et la solidarité avec le primaire et le secondaire est également adoptée.

Il est décidé, par un vote majoritaire, que l’appel à la tenue d’Etats généraux de l’Université et de recherche, que certains ont proposé, sera discuté à la prochaine coordination nationale.


Agnès Botz, MCF Anglais

Geneviève Hoffmann, PR Histoire

Florence Jamay, MCF droit public




Motion 1

Non à la casse du service public d’enseignement de la maternelle à l'université

La Coordination Nationale des Universités constate que les revendications fondamentales concernant la formation et le recrutement des enseignants des premier et second degrés restent systématiquement ignorées par le gouvernement. Or, ce projet de réforme dite de la « masterisation » porte atteinte aux fondements de la démocratie et aux principes de l’école laïque de la République accessible à tous.

La Coordination Nationale des Universités dénonce le processus de révision générale des politiques publiques qui porte atteinte à tout le service public d'éducation de la maternelle à l'université.

Elle refuse la transformation du corps enseignant en un vivier de contractuels précaires, l’institutionnalisation de la vacation, l’affaiblissement du contenu disciplinaire et professionnel dans la formation des enseignants, la suppression de l’année de stage rémunérée qui garantit aux fonctionnaires stagiaires une formation au sein des IUFM, en alternance avec au maximum un tiers temps devant les élèves. Elle condamne aussi les discriminations sociales et territoriales qui en résultent.

Par conséquent, elle appelle plus que jamais à la convergence des luttes de la maternelle à l’Université pour la défense du service public d’enseignement.

Elle exige le retrait pur et simple et sans condition de ce projet de réforme néfaste comme l’un des préalables indispensables à l’ouverture de toute négociation. Une telle négociation ne pourra être envisagée que sur la base du maintien d’une stricte corrélation entre réussite au concours et formation aux métiers d’enseignant, seul moyen de garantir que la masterisation ne soit pas l’occasion de liquider la fonction publique d’enseignement. La CNU, tout en soutenant l'exigence de la reconnaissance du niveau de qualification des enseignants des premier et second degrés à Bac + 5, s'élève contre le projet de masterisation tel qu'il est envisagé actuellement par le gouvernement. Elle dénonce toute mise en place d'un dispositif transitoire pour les concours et exige le maintien de la forme actuelle des concours et de leur cadre national.

La Coordination Nationale des Universités exige que le principe du monopole de l'Université dans la collation des grades et des diplômes universitaires soit rétabli.

Elle demande solennellement aux CA des universités qui ont voté la non-remontée des maquettes de ne pas se dédire et donc de ne faire remonter aucune maquette.



Motion 2

Effets néfastes de la loi LRU et du « Pacte pour la Recherche » révélés par leurs décrets d’application

La Coordination Nationale des Universités s’indigne de ne pas voir ses revendications prises en compte par le gouvernement, alors qu’au même moment des primes indécentes sont proposées aux Présidents d’Université dans l’espoir d’obtenir leur collaboration.

Prenant connaissance de l’annonce d’une réécriture intégrale du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs, la Coordination considère que les principes directeurs affichés par la ministre et les dispositions annoncées maintiennent l’esprit du premier texte contesté. Elle exige le retrait de ce projet, l'abrogation de la loi LRU et du pacte pour la recherche.

Elle exige :

  • la révision complète du mode d’allocation des moyens (modèle dit SYMPA), et un financement à la hauteur des besoins du service public d'enseignement supérieur et de recherche ;

  • le retrait du projet de restructuration de l'administration centrale du MEN-MESR, ainsi que celui du projet de pôle de contractualisation ;

  • un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires de la fonction publique d'Etat pour toutes les catégories de personnels, comprenant la titularisation des actuels personnels précaires et contractuels, et excluant la mise à disposition massive des professeurs agrégés du second degré ;

  • l'alignement du taux d'encadrement des premiers cycles universitaires sur celui des autres composantes de l'enseignement supérieur (CPGE, etc.) ;

  • la restitution de tous les emplois supprimés au budget 2009 et l'annulation de toutes les suppressions prévues aux budgets 2010/2011 ;

  • la dissolution de l'AERES et de l'ANR ;

  • une réflexion collective sur le rôle et la composition du CNU ;

  • la revalorisation des carrières et l’intégration des primes dans les salaires pour tous les personnels ;

  • le maintien et la restitution de tous les postes des personnels BIATOSS et ITA (en postes et non en budget, notamment lors des départs à la retraite), la reconnaissance pour ces personnels de leurs qualifications et l'abandon de l'évaluation individuelle basée sur la performance et le résultat, ainsi que le passage de 10 à 12 mois des CDD de niveau B et C, comme mesure transitoire à la titularisation ;

  • la fin du processus d’externalisation des tâches administratives et techniques qui menace les personnels BIATOSS et ITA ;

  • la revalorisation du point d'indice et l'intégration de l' « accord Bino » stipulant que les personnels titulaires et contractuels gagnant moins de 1400 euros brut toucheront jusqu'à 200 euros de plus par mois ;

  • le réinvestissement de l’État dans les aides sociales accordées aux étudiants avec indexation sur l'inflation (abandon du rapport Lambert qui vise à la privatisation des CROUS) ;

  • le retrait du plan Campus ;

  • le maintien de la définition nationale des diplômes des IUT ;

  • le retrait des réformes qui visent à la suppression de la filière « bibliothèques ».

La Coordination Nationale des Universités refuse :

- la casse des emplois publics programmée par la RGPP ;

- les atteintes faites aux différents organismes de recherche et en particulier le démantèlement du CNRS en instituts et sa transformation en agence de moyens. La Coordination s'associe à la motion votée le 12 février par l'AG des personnels du CNRS ;

- la suppression de plusieurs centaines de postes au CNRS et la création de chaires mixtes universités/organismes ;

- la désassociation massive des unités mixtes de recherche (UMR) CNRS / universités

- le processus de délabellisation des équipes de recherche piloté par le ministère ;

- la tendance actuelle à imposer de manière contraignante un cadre collectif à la recherche qui doit aussi pouvoir rester une démarche individuelle, incluant la liberté de choisir son laboratoire de rattachement ;

- la concentration des pouvoirs dans les mains des présidents d'universités au détriment des instances collégiales ;

- l' évaluation-sanction ;

- la modulation des services, conduisant à un accroissement des charges de services des enseignants-chercheurs. Le service statutaire doit être défini exclusivement par référence à un volume maximal de 128 heures de cours (192 heures équivalent TD).

Motion 3

Contre la marchandisation des savoirs à l'échelle de l'Europe, et pour une autre politique européenne de l’enseignement et de la recherche

La coordination nationale des universités considère que la politique européenne actuelle conduit à la privatisation et à la marchandisation des savoirs, sous prétexte de promouvoir une « économie de la connaissance ». L’esprit des processus de Bologne et de Lisbonne compte pour beaucoup dans le démantèlement du service public d’enseignement et de recherche à l’échelle de l’Europe. Partout, en France, en Grèce, en Italie, en Espagne et ailleurs, c'est une même logique - utilitariste et marchande - qui est mise en œuvre selon des dispositifs d'évaluation et de classement fondés sur des critères de rentabilité conformes au modèle de l'entreprise privée.

Nous condamnons la stratégie de Lisbonne, aggravée au niveau français par la loi LRU, appelons à une autre politique européenne de l’enseignement supérieur et de la recherche.

La Coordination appelle à participer à la mobilisation européenne contre cette politique, du 18 au 20 mars 2009, à l’occasion du sommet européen portant sur la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne.

Motion 4

Sur le Contrat Doctoral Unique

La coordination nationale des universités demande le retrait du projet de décret relatif au contrat doctoral unique qui :

  • aggrave la précarisation de la condition doctorante (période d’essai, possibilité de licenciement du doctorant chaque année…) ;

  • multiplie les tâches imposées au doctorant, ce qui nuit au travail de recherche doctorale ;

  • renforce la subordination du doctorant à l’égard des directeurs de thèse et d’école doctorale.

Nous exigeons que le statut doctorant garantisse prioritairement la formation à la recherche et à l’enseignement, l’identité étudiante et la reconnaissance du travail de recherche.

Motion 5

Défense des personnels et des étudiants grévistes, solidarité avec le primaire et le secondaire.

La Coordination nationale des Universités condamne les pressions inacceptables exercées sur les personnels et les étudiants grévistes.

Elle appelle les Présidents d’Université, les Directeurs d’UFR et les Directeurs de département et de laboratoire, ainsi que les Directeurs d'Instituts et Ecoles à respecter dans son intégralité le droit de grève qui est un principe à valeur constitutionnelle.

Elle soutient les sections du CNU qui ne communiquent pas les listes de qualifiés au MESR

Elle demande à tous les Présidents d’Université de s’engager solennellement à ce que les étudiants mobilisés ne soient pas pénalisés. Il en va du respect des libertés individuelles et de l’engagement citoyen. Par ailleurs, elle réaffirme sa solidarité avec les actions étudiantes et l’appel lancé par la Coordination Nationale Etudiante.

Elle condamne toute forme d’intimidation et de violence policières sur les campus ou à l’occasion de manifestations.

La coordination souligne que les premiers reculs sur les réformes Darcos (report de la réforme sur les lycées, recul partiel sur les Rased) ont été obtenus, grâce à la mobilisation des lycéens, des enseignants et des parents d'élèves. Elle constate que ces premiers reculs ont contribué de façon décisive à une mobilisation élargie de la communauté éducative et de la recherche. Elle exprime sa solidarité à l'égard de l'ensemble des personnels grévistes de l'enseignement primaire et secondaire, et condamne toutes les répressions policières et judiciaires à l'encontre des lycéens ou des collégiens.

Elle soutient le droit de chacun à étudier, quelles que soient ses origines sociales, avec ou sans papiers. Elle soutient par conséquent la revendication de la Coordination Nationale Etudiante : une carte d’étudiant = un titre de séjour.

Actions

- La Coordination Nationale des Universités appelle l'ensemble des universités à des actions de blocage, de filtrage ou d'occupation des campus

- Organisation du « printemps des chaises » (empêcher la tenue des cours par la saisie des chaises)

- La nouvelle composition des délégations pour la Coordination Nationale des Universités est fixée à 5 délégués à composer librement par les AG locales

- La Coordination nationale des Universités appelle aussi au refus de participer aux jurys de bac

- Rappel d'un moratoire des expertises ANR et AERES

- Transmettre des cahiers de doléances aux élus locaux

- Actions convergentes avec d'autres secteurs, en particulier le secteur de la sant