dimanche 17 mai 2009

Ce qui nous attend...



Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ?
lundi 2 mars 2009
par Denis Collet
Hubert Falco est maire de Toulon, président d’une agglomération économiquement sinistrée. Il sera bientôt confronté à la disparition de sa petite université de province, par la grâce de sa collègue de gouvernement Valérie Pécresse. Catastrophisme malsain ? Non pas, monsieur le Secrétaire : les chiffres officiels sont têtus.

L’Université du Sud Toulon-Var, qui fêtera cette année son trentième anniversaire [1], accueille des jeunes gens issus de classes sociales très moyennement favorisées. Ceux qui ont le choix préfèreront les amphithéâtres plus réputés de Marseille, Lyon ou Paris. Car en matière de tradition universitaire, le campus toulonnais fait figure d’avorton : que pèsent trois décennies devant les six siècles d’Aix-en-Provence ou les 720 ans de Montpellier ?

Une université jeune, généraliste et de taille modeste : 10.200 étudiants à la rentrée 2008/2009 quand la plus petite des trois entités marseillaises en revendique 22.500.
Une université "de proximité" où les droits d’inscription restent parmi les moins élevés de France [2], et dont la très noble vocation est de permettre au plus grand nombre d’accéder à l’enseignement supérieur, tout en alimentant le terreau économique local.

Alors oublions un temps le « statut des enseignants chercheurs » et la « mastérisation de l’enseignement » autour desquels la ministre aimerait circonscrire le trouble universitaire. Écartons les conditions de travail des fonctionnaires et des contractuels : ici comme ailleurs les mots-clés sont pression, compression, externalisation, précarisation. En toute logique gouvernementale, il n’y a aucune raison que l’enseignement supérieur échappe au virus qui s’est propagé à l’ensemble de la fonction publique. Faisons comme s’il s’agissait de détails et intéressons-nous à l’université du seul point de vue de l’usager : l’USTV comme outil de développement économique et de promotion sociale.
« L’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation sont notre priorité ab-so-lue » [3]

Depuis 2007, les universités françaises se préparent à l’autonomie selon les termes de la loi dite "Pécresse", relative aux "Libertés et Responsabilités des Universités". La LRU, qui place l’évaluation et la performance au centre des débats, envisage l’autonomie budgétaire des établissements et leur permet de s’approprier le foncier dont ils ont l’usage ; elle développe le pouvoir des présidents (nous y reviendrons un peu plus loin) et encourage le regroupement des structures en "pôles de recherche et d’enseignement supérieur" (PRES). On passe ainsi de l’épicerie de quartier au supermarché, le but avoué par le ministère étant d’accroître la visibilité de l’Excellence française à l’international, avec une place de choix dans le classement de Shangaï comme récompense suprême.

Certaines universités sont déjà bien engagées dans cette voie. Le PRES le plus proche de l’USTV se trouve dans les Bouches-du-Rhône. Il réalise la fusion des universités de Provence (Aix-Marseille I), Méditerranée (Aix-Marseille II) et Paul-Cézanne (Aix-Marseille III). Démarrage en janvier 2010. 71.000 étudiants, 250 unités de recherche, 600 thèses annuelles... À une demi-heure de Toulon.

Il fallait un outil budgétaire adapté à la réalisation de la LRU. On lui a trouvé un nom, "SYstème de répartition des Moyens à l’Activité et à la Performance" (SYMPA), il succède au vieux procédé SAN REMO.
« Le modèle répartit les moyens disponibles nationalement en crédits et en emplois au prorata du poids des établissements en matière d’activité et de performance », peut-on lire sur une notice accompagnant les fiches de calcul des crédits de fonctionnement. « Les crédits disponibles sont répartis en plusieurs enveloppes dont deux enveloppes principales, activité et performance, qui se décomposent chacune en deux sous-enveloppes enseignement et recherche. La part activité représente 80% des moyens, masse salariale comprise, et la part performance 20% ».
Si on exclut le pan recherche : « les moyens disponibles dans l’enveloppe activité/enseignement sont répartis au prorata du nombre d’étudiants présents aux examens, pondérés selon leur discipline et en tenant compte du nombre de boursiers. [...] Les moyens disponibles dans l’enveloppe performance/enseignement sont répartis en fonction de la valeur ajoutée des établissements en matière de réussite en licence et du nombre de diplômés en master ».
Bref, les critères SYMPA entérinent la mise en concurrence des universités après l’explosion du cadrage national des diplômes [4]. Liberté et responsabilité d’un côté, activité et performance de l’autre, tout ceci est d’une cohérence ab-so-lue. Malheur aux petites universités généralistes qui, comme l’USTV, ne sont pas destinées à émarger au classement de Shangaï. Passons aux chiffres.

Document PDF - 1.3 Mo
Moyens 2009 USTV

Cette fiche de « crédits répartis par le système d’allocation des moyens » vient directement du ministère. Pour rendre la lecture plus agréable, nous avons reproduit les perspectives quadriennales en couleur sur le graphique suivant.

En-tête : « Pour information et sous réserve des lois de finances, des évolutions du modèle, et du poids relatif de l’université dans l’activité et la performance de l’ensemble des universités » (souligné par nous).

Première constatation : les services de Valérie Pécresse envisagent une dotation à peu près constante jusqu’en 2011. Chouette.
Mais la part fondamentale, celle qui correspond en gros aux crédits de fonctionnement "normalement" alloués par l’État (en saumon sur le graphique), est diminuée de 27% entre 2008 et 2009 (de SAN REMO à SYMPA).
Pour faire passer la pilule et conserver la dotation globale, le ministère invente donc ce qu’il appelle un "excédent d’initialisation" : « toutes les universités dont la dotation 2008 est supérieure à celle que lui attribue le modèle en 2009 se voient maintenir la différence sous la forme [de cette] enveloppe particulière ».
Hélas, le montant de l’excédent d’initialisation sera divisé par 20 en deux ans. Comment faire, dans ce cas, pour conserver la dotation globale ?

Si le modèle n’évolue pas, il faudra que les crédits "enseignement + recherche" augmentent de 12, puis 5% ! « ... Au prorata du nombre d’étudiants... en fonction de la valeur ajoutée de l’établissement... » (voir plus haut).

Une seule solution : trouver quelques étudiants supplémentaires d’ici septembre 2010.
Environ 1500, et 600 de plus l’année suivante. Pas de problème, on va les commander au père Noël.
Le nombre d’étudiants de l’USTV n’augmentera pas de façon significative

Parce que l’université toulonnaise plafonne à 10.000 inscrits depuis plusieurs années. Ce n’est pas l’hypothétique et miraculeuse installation d’une annexe de Sciences-Po en centre ville qui va fondamentalement changer la donne.

Parce que, selon une note du ministère de l’Enseignement supérieur publiée en novembre dernier, le nombre de bacheliers devrait diminuer jusqu’en 2017. Conséquences envisagées : -15,2% d’inscriptions à l’université sur le plan national.

Parce que la stratégie de l’USTV visant l’ouverture à l’international et l’accueil massif d’étudiants étrangers se heurte au filtrage des agences Campus France qui, pour schématiser, caractérisent la délocalisation de notre ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale dans les ambassades de France : les universités de l’Hexagone ne sont pas maîtresses de leur politique de recrutement.

Parce qu’enfin, et cela vous concerne directement monsieur le Président de l’agglomération TPM, les infrastructures locales ne permettent pas de développer l’accueil. Misère du transport en commun, rareté du logement.
En novembre dernier, le président de l’USTV vous interpellait en ce sens : « la situation [du logement étudiant] est plus que catastrophique ! » [5] Il comptait alors 4000 demandes de chambres universitaires pour seulement 800 attributions par le CROUS.
Et donc

L’USTV, si le modèle est confirmé, devra trouver ailleurs l’argent nécessaire à son fonctionnement. En impliquant les entreprises du cru comme l’encourage la LRU, par exemple, via la création de fondations universitaires. Le conseil d’administration de l’université toulonnaise s’est d’ailleurs prononcé favorablement sur la création d’un tel machin [6]. Il ne reste plus qu’à trouver les partenaires qui voudront bien céder quelques millions d’euros — par an — à la prestigieuse enseigne universitaire du Var. C’est comme si c’était fait.

Plus vraisemblablement, l’USTV sera contrainte à l’économie. Encore et toujours plus d’économies. Sauf qu’on ne peut pas rationaliser un fonctionnement au delà d’une certaine limite sans compromettre les chances de survie du système.
Outre les personnels, les familles et les étudiants en feront les frais.
Diminution de l’offre sur les plans qualitatif et quantitatif avec l’augmentation du nombre d’étudiants par groupes de travail, la révision des programmes à la baisse, la diminution des heures d’enseignement (ces mécanismes sont déjà à l’œuvre aujourd’hui). De quoi sceller définitivement la réputation toulonnaise.

Une jeune fille, un jeune homme qui part faire ses études ailleurs, c’est une personne qui ne fera pas sa carrière professionnelle à Toulon, qui ne participera pas au renouvellement des cadres dans les entreprises locales, qui ne créera pas sa boîte ici.

Toujours moins d’étudiants, toujours moins de dotation par l’État et au bout du compte, quoi ? L’ascenseur social s’arrête, au détriment de la population... et de l’activité économique.
Qu’en pensent les présidents d’université en général, et Laroussi Oueslati en particulier ?

« Si [le modèle SYMPA] est perpétué en ce sens - c’est-à-dire - sans prise en compte des charges fixes qui permettent à nos établissements de fonctionner, c’est purement et simplement leur disparition à cinq ans qui est sanctuarisée ! Soyons clairs : une disparition sans nuance d’échelle : pure et simple signifiant : pas de collège universitaire [7], pas de spécialisations à outrance des établissements, rien ».
Ces mots ont été écrits par le président de l’université d’Avignon à l’intention de ses personnels, le 20 février dernier. L’établissement du Vaucluse fait partie avec l’USTV de la vingtaine d’universités "pluridisciplinaires et de petite taille" qui ont de très gros soucis :


Motion des petites universités, 18 février 2009

Vous aurez sans doute remarqué que les présidents sont très prompts à critiquer SYMPA mais citent assez peu la LRU. En fait, ils sont bien embêtés. Pécresse a tout fait pour ça. Ils souhaiteraient dissocier la philosophie (LRU) de l’outil pratique permettant sa réalisation (SYMPA), Laroussi Oueslati comme les autres. Il n’est pas question pour eux de demander l’abrogation de la loi, tout au plus évoquent-ils des « aménagements » sur quelques points.

...Au nombre desquels ne figurent sans doute pas l’augmentation de la prime annuelle dont il sont les heureux bénéficiaires, ni le pouvoir accru de conseils d’administration ramassés où les "personnalités extérieures" nommées par le président ont toujours plus de poids, etc [8]. Parce que la LRU transforme les présidents d’université en chefs d’entreprise, augmente leur pouvoir sur les établissements et les personnels. Faudrait être un peu con pour cracher dans la soupe.

Concernant plus précisément Laroussi Oueslati, on notera qu’il a malgré tout signé une motion contre la LRU. Ce n’était pas à Toulon (parce qu’à Toulon il est pour) mais à Marseille. Ce n’était pas à l’USTV mais au Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur, où il siège sur les bancs de la majorité.
Alors monsieur le secrétaire d’État, je vous fais une lettre...

...que vous lirez peut-être si vous avez le temps entre deux aménagements du territoire à Givet (Ardennes) et Bordeaux (Gironde).

Vous en profiterez sans doute pour répondre à la requête du président Oueslati qui souhaite s’entretenir de toute urgence avec vous depuis un mois mais ne semble pas avoir été entendu jusqu’ici, ou alors a-t-il mal formulé sa demande.

Vous en profiterez enfin pour alerter vos collègues de bureau : un nombre croissant de Varois s’interrogent quant à l’avenir de leur université et au delà, puisque c’est le développement économique et social de ce département qui est en jeu.
Ce département que vous affectionnez tant.
Quand vous n’êtes pas en train d’aménager le territoire à Givet (Ardennes) ou Bordeaux (Gironde).

[1] Le "centre universitaire de Toulon et du Var" créé en 1970 autour des premiers départements d’IUT s’émancipa en octobre 1979.

[2] L’USTV ne pratique pas les frais complémentaires (et illégaux) qui permettent à certaines universités de contourner l’arrêté ministériel.

[3] Nicolas Sarkozy, discours à l’occasion du lancement de la réflexion pour une Stratégie Nationale de Recherche et d’Innovation, 22 janvier 2009.

[4] Les programmes des DUT restent encore définis au plan national, mais leur originalité est condamnée par le bulldozer LRU/SYMPA.

[5] France 3, 5 novembre.

[6] CA du 3 février 2009.

[7] Un collège universitaire serait une entité sans niveau master ni recherche.

[8] Pour un aperçu des nouvelles prérogatives des présidents d’université, voir l’article Wikipedia consacré à la LRU.

Répondre à ce message

*
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 10 mars 2009, par tibo l’expat (13 réponses)

C’est vrai, L’USTV est un petit poucet coincé entre Aix-Marseille et Nice...mais soyons sérieux deux minutes...elle ne fait rien pour changer... L’intégralité des matières étudiées l’est également dans les deux grands poles éxtérieurs, et certains cursus en son absents. J’ai moi meme testé tour à tour USTV et Aix-Marseille : Et ça n’a strictement rien à voir au niveau qualité d’enseignements !!! On me rétorquera, mais à l’USTV, ce n’est pas l’usine, les profs sont disponibles et l’accompagnement est meilleur !!! C’est vrai....mais au détriment du travail de recherche personnel et de la responsabilisation des étudiants...payer son entrée à l’université, ce n’est pas automatiquement avoir son Master...seuls ceux qui ont le niveau l’auront, c’est ça la fac... Aujourd’hui, on se plaint de la possible disparition de l’USTV, mais se pose t’on la question de son utilité ???? Trouver un emploi de cadre à Toulon dès sa sortie de l’université ????? Vous faites rire la trés grande majorité des jeunes diplomés de l’USTV !!!! Chercher à l’extérieur du département un emploi ???? Lorque vous présentez vos diplomes, on les regarde d’un oeil méfiant, voir on vous fait remarquer qu’on ne savait pas qu’il y avait une université à Toulon...accablant !!! (et vrai...expérience personelle).

On se plaint de la fuite des jeunes diplomés vers d’autres cieux et de la stagnation professionnelle des autres...regardez le marché du travail dans le Var...et vous comprendrez.

Non, vraiment, l’Ustv se trouve menacée, mais ce n’est pas parce que "tout le monde y nous en veut", c’est juste l’ordre naturel des choses.
Répondre à ce message
o
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 11 mars 2009

1) L’ordre naturel des choses... Je ne suis pas sûr que le qualificatif "naturel" soit approprié.

2) Vous dîtes que "L’intégralité des matières étudiées l’est également dans les deux grands pôles extérieurs" et qu’ils le sont avec un niveau supérieur. Soit. Mais (pour faire vite) le niveau d’une université se forge avec le temps et les mesures gouvernementales affaibliront encore plus Toulon. D’autre part, si toutes les matières étudiées à Toulon le sont à Nice et à Marseille, toutes les matières étudiées à Nice et à Marseille ne le sont pas à Toulon, et cela pose un problème pour le niveau de l’université de Toulon. Plus il y a de matières, plus il y a de chercheurs, plus il y a de relations entre eux, et cette dynamique est génératrice d’une élévation globale de l’université. Or là encore, la LRU pénalise Toulon.

3)En ce qui concerne l’emploi des cadres dans la Région et de l’image de la faculté. Je me bornerai à dire :

puce que le président actuel de l’USTV donne une image encore plus pitoyable de "son" université par les déclarations contradictoires qu’il fait, dans la droite ligne de son arrivisme et ses combines politiciennes ;

puce que les politiques de TPM, à commencer par le premier d’entre eux, font très peu de choses pour donner une réelle envergure à l’agglomération, et que cela pénalise et pénalisera encore les étudiants qui souhaitent s’investir sur Toulon et sa région.

puce que partir de Toulon n’est pas forcément lui tourner le dos.
Répondre à ce message
o
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 12 mars 2009 (4 réponses)
Bravo pour cette réplique frappée au coin du bon sens et du vécu Ca change du sempiternel atermoiement gauchiste ou gauchisant
Répondre à ce message
+
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 12 mars 2009, par Gilles Suchey
Ab ben bien sûr, où avais-je la tête ! Vouloir sauver l’USTV, c’est effectivement un truc de gauchiste ! Tout s’explique !
Merci pour ce bon sens qui frappe dans le coin.
Répondre à ce message
+
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 12 mars 2009, par éric
Je vois beaucoup de conservatisme et d’aveuglement dans ces réponses :
gauchistes : savez-vous comment certains membres élus de TPM qualifient les journalistes de VAR-MATIN : des "gauchos" !..quand on sait qu’au moindre "écart",si futile soit-il,le Président de TPM convoque à déjeuner(alors qu’il n’aime pas la bonne cuisine)le président du groupe, soit HERSANT, pour le ramener sur le droit chemin du journalisme "à la botte".
l’Université:possible quant au niveau,à la désaffection...mais n’y a-t-il personne en France capable de travailler,développer,chercher...sur les métiers de la mer, du tourisme différent, de l’environnement, des énergies naturelles,des problèmes climatiques/la santé...mais évidemment là on s’écarte de la "Crêche de Noël", des feux d’artifice, des maisons de retraite, des illuminations, des marchés la Fayette et Pont du Las...et encore,pourquoi pas ne pas en profiter pour aborder sérieusement tous le problèmes liés à l’agriculture (intensive ou BIOLOGIQUE !)...INEPUISABLE. Occasion de saluer l’excellent article de Cuverville sur la LRU et graves conséquences ;je n’en rajouterai pas pour cette fois.
Répondre à ce message
o
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 12 mars 2009, par Un BIATOSS en lutte ... et qui s’informe
Vous parlez de diplômes et de diplomés ... il faut revoir votre vocabulaire : depuis la réforme LMD, les diplômes n’existent plus. On doit parler de grades (et, normalement, donc, de jeunes "gradés"). Les diplômes faisaient référence à un cadrage national qui n’est plus. Il faut, hélas pour nos étudiant, évoluer et vous mettre au langage néolibéral. A moins que vous décidiez de vous joindre à nous dans les manifs anti LRU ... Un autre monde (que le vôtre) est possible.
UTV en lutte
Répondre à ce message
*
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 9 mars 2009, par Ali Bofi
Etes vous sûr que le président de l’USTV est réellement demandé à s’entretenir avec Falco ? J’ai un petit doute ...
Répondre à ce message
*
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 6 mars 2009, par Eric
On soigne mieux ce qu’on connait bien:le décor, l’animation,l’esbrouf de l’entourage, la pollution des feux d’artifice et de la patrouille de france...bien souvent étrangers aux études et à la recherche universitaires, au savoir, à la découverte culturelle et artistique de toute une région livrée à l’abêtissement...mais aussi aux pélerinages grotesques d’un autre âge. éric,
Répondre à ce message
*
Monsieur le Secrétaire d’État, assumerez-vous la disparition de votre université ? 4 mars 2009, par Harry

Aucun commentaire: