dimanche 24 mai 2009

Doctorants UPJV

La dernière assemblée générale de doctorants en shs a décidé de porter ses revendications à la directrice de l'école doctorale SHS de l'UPJV, Mme Sandra Laugier.

Pour ce faire, une lettre contenant les 6 revendications principales a été écrite. Nous vous demandons de signer cette lettre et nous la renvoyer afin que l'école doctorale prenne conscience que nous sommes nombreux à partager le même avis sur sa gestion des doctorants.

En espérant que vous répondrez nombreux et que vous contribuerez par vos signatures à permettre le dialogue et le débat avec notre école doctorale.


contact: juliette.soissons@laposte.net


Une dernière AG avant les vacances serait la bienvenue, la date va venir.



Lettre à Sandra Laugier pour demander un RDV

Objet: demande de rencontre

Madame,

Dans le cadre de l'actuel mouvement de contestation et de réflexion qui anime les universités, trois assemblées générales nous ont réunis, doctorants et étudiants en master de l’UPJV. Il est ressorti des diverses interventions que le contrat doctoral unique, sur la mise en œuvre duquel nous souhaitons pouvoir exercer notre vigilance, n’est nullement notre seul sujet de préoccupation. En effet, nos échanges ont souligné plusieurs problèmes en partie propres à l’école doctorale en sciences humaines et sociales de l’UPJV, qui nous semblent devoir être discutés. C’est pourquoi nous sollicitons aujourd’hui une rencontre entre doctorants mobilisés et direction de l’ED SHS autour des points saillants dont la synthèse ci-dessous vous permettra de prendre connaissance.

1. Représentation des doctorants
C’est cette première carence qui justifie en partie notre démarche: en l’absence d’élections valides au sein de l’ED et d’informations sur les décisions des conseils, nous nous trouvons étrangers à son fonctionnement, alors même que nous constituons sa raison d’être. Il est donc urgent qu’un scrutin se tienne pour la désignation des représentants des doctorants au conseil de l’ED. Afin que ces élections soient dignes de ce nom, il nous apparaît nécessaire qu’une véritable publicité soit faite de ces élections (par voie postale ou électronique) et que le vote par correspondance soit permis afin d’assurer une participation importante des doctorants (qui ne peuvent pas toujours venir sur place). Il serait également légitime que des comptes rendus des conseils de l’ED et de ses décisions soient systématiquement rédigés et diffusés à l’ensemble des doctorants; le courriel constituant un moyen simple et peu onéreux.

2. Obligations de formation
Nous appelons de nos vœux de nombreux assouplissements sur ce point:
- un retour aux 60 heures de modules à suivre sur la durée de la thèse
- un allégement à 30 heures de modules pour les doctorants CIFRE et les doctorants salariés en parallèle de la réalisation de leur thèse, en raison des contraintes supplémentaires qui pèsent sur eux
- un assouplissement des modalités de comptabilisation des heures de modules. En principe, si un module n’est pas suivi dans sa totalité, aucune heure n’est comptabilisée ; or, les doctorants sont souvent contraints par leur terrain de recherche, leurs activités d’enseignement, etc. Chaque heure de module suivie doit être validée
- le retrait du caractère prétendument obligatoire des «Doctoriales» pour les allocataires ministériels et régionaux
- la possibilité de valider au titre des modules des séminaires de Master 2 qui correspondraient à nos besoins de formation
- la possibilité de valider au titre des modules la participation à des séminaires, journées d’études, colloques, etc., extérieurs à la liste préétablie des modules et extérieurs à l’UPJV
- de façon similaire, la possibilité de valider l’organisation de JE, séminaires, colloques au titre des modules.
Il est important que ces possibilités et leurs modalités soient explicitement notifiées aux doctorants au moment de l’envoi de la liste des modules pour inscription.

3. Durée des thèses
La norme des trois ans s’avère hypocrite et intenable dans la plupart des cas, sinon la totalité, en particulier en SHS. Sans être partisans des thèses qui s’éternisent, nous considérons comme tout à fait injuste et inadapté d’interdire la réinscription en thèse au-delà de six ans. C’est pourquoi nous souhaitons que l’ED revienne sur cette disposition et, pour le moins, qu’elle ne l’applique en aucun cas de manière rétroactive. Il nous semble que sur cette question comme sur d’autres, il n’est pas possible de faire abstraction des disparités de situation des doctorants. Nous pensons que si des progrès doivent être effectués sur la durée des thèses, cela doit passer par une meilleure définition des sujets de recherche et par un meilleur encadrement des doctorants, non par une pression abusive exercée sur ces derniers et une interdiction de réinscription pouvant conduire à des situations inextricables. Il nous semble également important de maintenir la possibilité de s’inscrire en thèse pour les doctorants non financés, particulièrement nombreux, malheureusement, en SHS.

4. Conditions financières
Il nous semblerait juste que ces doctorants non financés bénéficient d’une exonération des frais d’inscription qui profite pour l’instant, de façon peu cohérente, à vrai dire, aux seuls allocataires. Quant aux doctorants vacataires, il est indispensable qu’ils soient mensualisés ou bi-mensualisés pour la rémunération des enseignements.

5. Attribution des allocations de recherche
Afin de rendre cette procédure moins opaque, nous souhaitons:
- que les doctorants puissent assister non seulement aux auditions mais aussi aux délibérations et voter sur l’attribution des allocations de recherche (comme c’est d’ailleurs le cas en Sciences et Santé)
- que le déroulement de la procédure (étapes, calendrier) et les critères d’attribution des allocations soient explicités aux étudiants de Master 2 (par exemple, par le biais d’un document qu’il reviendrait aux responsables de M2 de transmettre) dès le début de l’année universitaire.

6. Information des étudiants
Plus largement, devrait être systématiquement diffusée dès le master une information sur les possibilités de financements des thèses (différents types d’allocations et bourses), sur la réalité du travail de thèse et ses exigences, sur la réalité du travail d’enseignant-chercheur et ses conditions d’accès (procédure de qualification, exigences en terme de publications et d’enseignements au cours de la thèse, information sur les postes…), sur les conditions d’insertion des doctorants et leur (non) reconnaissance ; ceci afin que les étudiants qui s’engagent dans un parcours de recherche le fassent en connaissance de cause. Les conditions matérielles de travail (salles et matériel à disposition), les aides aux projets de doctorants (organisation de manifestations scientifiques, séjours de recherche…), à la préparation des soutenances… doivent également faire l’objet d’une communication. Le site de l’ED, sur lequel les informations datent de 2005, voire pour certaines de 2003, demande ainsi à être enrichi de toutes les informations concernant les doctorants et le fonctionnement de l’ED.

En l’attente d’un rendez-vous pour engager des discussions sur ces différents points, que nous vous prions de considérer avec attention, nous vous adressons nos salutations respectueuses,

Assemblée générale des doctorants et étudiants en master.

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