lundi 18 mai 2009

News et Agenda

Arts:
Bloqué
Prochaine AG Lundi 25 Mai 12h

Campus:

Bloqué
Prochaine AG Mercredi 20 Mai 11h



Mardi 19 Mai:

21h rdv Sciences: Manif nocturne festive.
Apportez son et lumière !

Mercredi 20 Mai:
18h: Conseil Municipal publique, rdv à la mairie.

Jeudi 21 mai:
14h: Rdv Cathédrale: Manifestation silencieuse

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis en fac de langue et la présidence nous a envoyé un mail sur la boite mail de l'UPJV disant que les examens seraient organisés en juin pour nous (et pour la fac de philo aussi il me semble ?)...

Quelqu'un a t-il plus d'infos à ce sujet ?
Je suis en effet très inquiet puisque le campus est encore bloqué et nous n'avons pas eu suffisamment de cours au deuxième semestre pour organiser des partiels !!

Anonyme a dit…

Si le campus est bloqué, quoi qu'il arrive, t'auras du mal à les passer, tes examens.
Faut pas trop écouter ce que dit la présidence, ils ont un problème avec le côté "pratique" des choses. Ils saisissent pas bien le concept.

Anonyme a dit…

L' AG du jeudi 21 mai est-elle bien une AG non decisionelle sur la question du bloquage, comme évoqué lundi 18, ou il y aura t'il vote à la fin de L'AG

Anonyme a dit…

Jeudi c'est férié...

Selon la présidence les partiels se dérouleraient en dehors de la fac si nécessaire. La présidence semble décider à nous faire passer des partiels coûte que coûte, c'est absurde des partiels sans cours.

Anonyme a dit…

Peut-être que la présidence a du mal avec le côté pratique mais c'est bien la seule qui s'inquiète des étudiants qui sont bloqués et qui veulent passer leurs examens parce que la plupart des étudiants partent en Erasmus et ont besoin de leur diplôme.
Franchement à l'AG de lundi, j'étais vraiment mal à l'aise pour Monsieur Fauré, comment les bloqueurs l'ont traité. ça ne se fait pas. Franchement il vaudrait mieux qu'ils s'en prennent directement aux ministres Darcos et Péqueresse ainsi qu'à Sarkosy au lieu de s'en prendre directement à Monsieur Fauré, il n'est qu'un maillon infime dans l'échelle de l'éducation nationale. Ce n'est pas lui qui décide pour la validation de l'année mais le rectorat,et donc le ministère de l'éducation nationale.

Anonyme a dit…

Peut-être est-ce absurde d'avoir des partiels sur des cours que nous n'avons pas eu le"droit"d'avoir en raison des blocages mais aussi de la grève qui a commencé au début de ce semestre, mais on est à la fac, on est sensé faire des recherches, travailler nos cours, lire une multitude d'ouvrage, et donc se documenter soi-même.
Les cours, en tout cas en philosophie, ne nous donnent que des bases de réflexion puisque les sujets d'examen sont relativement des sujets de réflexion personnelle, certes, basés sur les cours donnés par des professeurs et avec des références à des auteurs. Mais il y a une marge de manoeuvre et de liberté beaucoup plus grande que dans les autres facultés. Enfin, c'est ce que je pense a priori.
Mais bon, il y a peut-être moyen de s'arranger chacun avec ses domaines de prédilection. Et avec ses référants pour qu'ils vous donnent de quoi bosser avant la reprise des cours, si reprise il y a.

Anonyme a dit…

J'ai une question: est-il"vraiment", "réellement" possible et faisable de recommencer la grève à la rentrée, voir même en septembre lorsque la fac sera réouverte? Ou est-ce un moyen de pression sur la présidence de l'université?
Ce qui est dingue c'est que les bloqueurs ne veulent pas de diplômes au rabais et pourtant c'est ce qu'il va se passer si ça continue comme ça.

Anonyme a dit…

Moi je vais réagir au fait que certains contestent qu'en langue ou histoire géo on ait eu 80% des cours, et de ce fait qu'on n'aurait pas de rattrapage. Si je ne me trompe pas nous avons eu sept semaines et demi de cours, donc ce qu'il faut pour passer des examens, si vous avez continué à bosser par vous même. Alors ceux qui crient au rattrapage merci bien, de quoi vous vous plaignez?? A moins que vous n'ayez pas à bosser pendant les vacances d'été, dans ce cas vous pouvez rester jusque juillet, mais d'autres ne sont pas dans ce cas et ont prévu des choses en fonction du calendrier de début d'année. Voilà mon coup de gueule!

Laurie a dit…

Je vais également réagir à ton coup de gueule. Je suis en L1 d'histoire et je confirme le fait qu'il n'y ait pas eu 80 % des cours, à part peut-être en histoire contemporaine. Sinon, comme tu dis j'ai effectivement bossé chez moi, mais pour des cours comme "habiter" il est un peu difficile de se faire soi-même ses cours.
Je ne suis pas mécontente que les examens aient bien lieu en juin, mais il faut évidemment que les professeurs tiennent compte du fait que le programme n'ait pas été terminé. Je suis peut-être très scolaire, mais moi il me faut un professeur, un plan, des cours et c'est pour cela que je suis à la fac, et je ne pense pas être la seule. Et sâche que même à la faculté, le personnel sait que nous n'avons pas eu 80 % des cours, et qu'ils ont décidé ca parce qu'en langue et en histoire nous sommes les "moins" touchés, donc ils ont trouvé le moyen de se débarasser de nous, pour pouvoir s'occuper des facs les plus touchées. Je dis cela de source sûre.

Et il est évident que certains aient prévu des choses selon le calendrier, je ne vois pas ce que tu leur reproches. Nous allons être beaucoup à décaler nos contrats, et certains ont déjà payé leurs vacances. Il est tout à fait normal de prévoir, puisque nous avons les dates depuis le début de l'année.

Je trouve ton coup de gueule complètement décalé et il ne vise pas les bonnes personnes. Les bloqueurs sont condamnables, tout autant que le laxisme de la présidence.

Anonyme a dit…

Laxisme de la présidence? et tu préfères quoi? que M. Fauré lance une intervention de CRS contre les bloqueurs? ça ne ferait que conforter cer derniers dans la pseudo-légitimité de leurs actions...

Anonyme a dit…

Vous êtes contents ?
pour une fois les médias parlent d'Amiens... et oui il ne reste que 6 facultés bloquées en France : aquarium, petibonum, laudanum, babaorum, rennes et Amiens!!!oui enfin!!!
quel beau cou de pub pour de grands chercheurs mondialement connus

Anonyme a dit…

Oui, mais en même temps, les examens ne seront que sur ce que vous avez vu, ça fait des années qu'on a le tour, et on n'en est pas morts!

MobilisationUPJV a dit…

"Vous êtes contents ?
pour une fois les médias parlent d'Amiens... et oui il ne reste que 6 facultés bloquées en France : aquarium, petibonum, laudanum, babaorum, rennes et Amiens!!!oui enfin!!!"

est ce que tu sais faire la part des choses entre ce que dit les médias et la réalité, la dernière fois ils disaient bien que Caen n'était plus bloqué alors qu'une personne de Caen nous a dit que c'était une fausse info...

Rustine a dit…

La motion suivante a été acceptée à la majorité par le Conseil Municipal d'Amiens réuni ce mercredi 20 mai.

Les réformes du service public d'enseignament supérieur et de recherche,engagées dès 2006 avec le "pacte recherche", vont dans le sens d'une destructuration en profondeur. Sa mise au pas suivant les canons d'une économie de la connaissance basée sur le seul modèle de l'entreprise, conforme aux préconisations de l'agenda de Lisbonne, ne saurait laisser indifférente une ville universitaire comme la nôtre.

La loi d'autonomie des universités (LRU), prélude aux décrets d'aujourd'hui, s'inscrit dans une politique qui cache bien mal l'abandon de la responsabilité de l'Etat. La concentration des pouvoirs autour du président est une porte ouverte à des décisions placées sous le signe de l'arbitraire et du seul fait du prince. La mise en place de politiques managériales, également à l'oeuvre dans les hôpitaux et la magistrature, là où la collégialité est seule garante d'indépendance est bien le signe que ces réformes engagent l'université dans une voie préoccupante.

Dégradation de la formation des professeurs, modification des statuts des enseignants chercheurs, nouveau contrat doctoral, démantèlement des grands organismes de recherche (CNRS...) : la multiplication des passages en force du gouvernement sur ces dossiers doit nous inquiéter.

Le service public d'éducation et de recherche, assurance de l'égalité de tous est menacé, plus particulièrement dans les jeunes universités comme Amiens. Les filières jugées peu rentables y disparaîtront à terme. Les investisseurs privés, alors premiers financeurs, ne les jugeraient pas digne d'intérêt. Les filières jugées rentables, richement dotées, seront l'enjeu d'une concurrence exarcerbée entre universités, entre étudiants.

Les circulaires ne peuvent se substituer aux décrets. Les déclarations méprisantes ne peuvent apaiser le débat. Les mesures dilatoires ne peuvent remplacer la négociation. La menace du couperet des examens est un chantage qui ferme la porte au dialogue.

La mobilisation universitaire a été exceptionnelle par sa durée, son intensité et son unité, initiée par le monde enseignant et rapidement relayée par les étudiants.

Le Conseil Municipal, convaincu que le système universitaire français doit profondément évoluer, avec des moyens renforcés, pour faire face aux enjeux du XXIème siècle, souligne que cette évolution ne peut se faire sans l'implication des communautés scientifiques et contre l'intérêt des étudiants de notre ville.
Le Conseil dénonce le blocage gouvernemental et appelle à un retrait de la loi LRU et des décrets du 24 avril 2009 et à une véritable négociation avec l'ensemble du personnel des universités et les étudiants.